"Si l’Algérie veut la guerre, le Maroc n’en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîné dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale", rapporte l'AFP citant une source marocaine qui a requis l’anonymat

Le Maroc ne se laissera pas entraîner dans une guerre avec l'Algérie, a affirmé mercredi une source marocaine informée en réaction à l'annonce par Alger de la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement au Sahara occidental attribué à l'armée marocaine, rapporte l’AFP.

"Si l’Algérie veut la guerre, le Maroc n’en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîné dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale", a déclaré à l'AFP cette source, qui a déploré des "accusations gratuites" contre le Maroc.

"Si l’Algérie souhaite entraîner la région dans la guerre, à coups de provocations et de menaces, le Maroc ne suivra pas", a insisté la même source, qui a requis l'anonymat selon l’AFP.

"Le Maroc n’a jamais ciblé et ne ciblera jamais des citoyens algériens, quelles que soient les circonstances et les provocations", a-t-elle assuré.

En dépit de cette source qui a requi l’anonymat, l’AFP précise que les autorités marocaines n'ont pas fait de commentaire dans l'immédiat.

Alger avait annoncé mercredi la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement qu'elle attribue au Maroc, dans un communiqué de la présidence au ton menaçant. 

Selon la même source, qui recourt à son lexique habituel, prétend que ce « bombardement » a été commis, avec un armement sophistiqué. Le communiqué algérien ne précise pas l'endroit exact où le « bombardement » aurait eu lieu mais Akram Kharief, patron du site spécialisé Mena défense, a indiqué à l'AFP que les camionneurs algériens avaient été "tués à Bir Lahlou » qui se situe bien loin de la Mauritanie et des territoires algériens. A signaler que dans la soirée de mardi l’armée mauritanienne avait démenti qu’aucune attaque n’a été effectué sur le territoire de son pays.

La présidence algérienne n'a pas non plus donné plus de précisions sur "l'armement sophistiqué" qu’elle prétend que le Maroc a utilisé.