Politique
El Omari : Le PAM, une valeur ajoutée pour les courants modernistes
Invité du mouvement « Damir » dans le cadre des rencontres de ce dernier avec les chefs de partis, Ilyas El Omari a tenu à clarifier plusieurs points
Ilyas El Omari était jeudi l’invité du mouvement « Damir » dans le cadre des rencontres de ce dernier avec les chefs de partis. Une occasion que le Secrétaire général du PAM n’allait pas rater pour se placer et positionner son mouvement en sauveur du paysage politique marocain.
El Omari a tenu à préciser que, « le PAM n’a pas été créé par le roi » ni par « les autorités ». Pour lui, la création du PAM était « une nécessité historique et objective », relevant dans le même élan que son parti constitue une valeur ajoutée pour les courants modernistes et s’érige en alternative au PJD, qui selon lui, n’a fait que cumuler les échecs dans son mandat à la tête du gouvernement.
Enumérant ce qu’il considère de négatif dans le bilan de Benkirane, à commencer par sa promesse d’un taux de croissance à 7%, qui n’a jamais dépassé les 1,5%, alors qu’il a bénéficié, entre autres, de conjoncture plus que favorable, avec 4 très bonnes campagnes agricoles, une baisse drastique du prix du pétrole, une réduction des dépenses de l’Etat, etc…
Se projetant en vainqueur des urnes de l’échéance du 7 octobre prochain, Ilyas El Omari promet, pour les 100 jours de grâce l’annulation de la réforme des retraites et de ramener le dossier à la table des discussions. Le chef du PAM promet le même sort pour le code pénal jusqu’à ce qu’il soit expurgé de ses articles liberticides.
Faisant du débat un sacerdoce, El Omari promet que « le gouvernement se réunira tous les trois mois avec les associations représentatives, pour prendre en considération les aspirations de ceux qui sont ignorés ».