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Expo’ :''Espaces Habités'' d'Abdelkader Laaraj, des figures célestes d’une allégresse féerique
"Peintre autodidacte, artisan de l'imaginaire, il a su tout au long de sa carrière rester fidèle à sa conception de la vie et de l'art"
Casablanca - L'atiste peintre Abdelkader Laraj, expose ses œuvres à la So Art Gallery à Casablanca (10 mars au 11 avril, à l'occasion d'un solo show intitulé "Espaces Habités" qui offre à découvrir des figures célestes auxquelles le peintre insuffle une allégresse féerique¨.
L'univers pictural de l'artiste se base sur la thématique onirique du vol, de l'élévation et de l'altitude. Toujours haut en couleur et en mouvement, ses compositions fascinent et invitent à la rêverie et nous transportent dans son imagination, comme l'écrit Mohamed Benaïssa, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah.
"Abdelkader Laaraj est de ces artistes qui ne peuvent que créer l'étonnement. Singulier dans sa démarche, profondément attaché à son univers intérieur, il ne cesse de créer et de recréer la féerie de ce monde fascinant, plein de légèreté et d'une gaieté surprenante" ajoute M. Benaissa.
"Peintre autodidacte, artisan de l'imaginaire, il a su tout au long de sa carrière rester fidèle à sa conception de la vie et de l'art", dit-il également, rappelant que d'un Moussem à l'autre, à Assilah, auquel il est demeuré attaché, Abdelkader Laaraj, trace sur son mur préféré, cette ballade qu'il chante aux passants et aux visiteurs. Ses couleurs douces, nuancée, offrent à sa peinture murale un rythme empreint de bonheur.
A l'image de sa personne affable et avenante, le sourire toujours sur les lèvres, sa peinture vient vers nous, nous accueille généreusement et nous offre un voyage dans le merveilleux univers qu'il peint pour nous. Cet univers enfantin est aussi un univers de rêve, où le regard se promène, où l'imagination est ailée.
Pour sa part, l’artiste peintre Azzedine Hachimi Idrissi, inique qu'Abdelkader Laaraj est autodidacte dans le sens le plus noble du terme, il est fils de ses œuvres et il est celui qui a appris sans maitre.
M. Hachimi Idrissi, également chercheur, rappelle que depuis les années 60 il a connu et côtoyé toute l’élite intellectuelle et artistique. Il a également fréquenté tous les acteurs culturels majeurs de sa génération, romanciers, poètes, plasticiens, hommes de théatre, cinéastes et musiciens, fait savoir M. Hachimi, soulignant que Abdelkader Laaraj, en plus d’être témoin de son temps a eu l’intuition d’une œuvre profonde, qui procure un grand plaisir visuel, mais condense également les fondamentaux de la condition humaine ainsi que les interrogations liées à l’acte de la création.
Dans une déclaration à la MAP, L'atiste peintre Abdelkader Laaraj évoque ses relations avec les grands noms de la scène artistique notamment Mohammed Lamlihi et Mohamed Chabaâ.
Mes œuvres sont le résultat d'une large imagination et d’une conception individuelle de l’être et des choses. Ils sont le fruit d’un travail qui a duré toute la période qui s’est caractérisée par la pandémie liée au Coronavirus.
Ce natif de Casablanca rappelle, dans le même sillage, que ses visites aux musés du mondes, notamment en Espagne, aux Etats-Unis et au Brésil ont également enrichi sa culture et forgé chez lui une culture et un savoir plastique propre à lui.