France-procès politique : sept militants d'ultragauche devant les tribunaux

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Des sympathisants des détenus leur apportent leur soutien devant le tribunal

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Le procès pour ‘’association de malfaiteurs terroriste’’ de sept sympathisants de l'ultragauche française, soupçonnés d'avoir projeté des actions violentes contre des policiers et des militaires, s'est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.

A l'origine du dossier se trouve un rapport de la DGSI (le renseignement intérieur français) sur un supposé ‘’projet d'action violente fomenté par des militants d'ultragauche’’. Leur leader serait un militant libertaire aujourd'hui âgé de 39 ans, Florian D., ayant combattu en 2017 auprès des Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) au Rojava (nord-est de la Syrie) contre le groupe Etat islamique.

Après plusieurs mois de surveillance et d'écoutes, les suspects sont interpellés le 8 décembre 2020, à travers la France, puis inculpés. Lors des perquisitions, la police aurait retrouvé ‘’des produits servant à fabriquer des explosifs et des armes’’.

L’enquête n’a pu toutefois établir aucun passage à l'acte ou même envisagé.

Devant le tribunal, des manifestants ont enchaîné les prises de parole au micro et chanté en soutien aux prévenus le refrain "on n'est pas des terroristes, juste révolutionnaires", sur l'air de "Mourir sur scène" de Dalida.

Plusieurs d'entre eux ont ensuite affiché le message entre lettres noires "Ne nous laissons pas anti-terroriser" en craquant un fumigène violet. (Quid avec AFP)

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