Le sud-africain Ramaphosa à Varsovie, bisbille diplomatique pour des armes

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Ramaphosa s'est arrêté à Varsovie avant de prendre un train pour Kiev en Ukaraine, les Polonais ont voulu désarmer sa sécurité, le chef de son unité de protection a accusé les autorités polonaises de racisme et d'atteinte à la sécurité du président sud-africain.

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Johannesburg - Une confrontation diplomatique a eu lieu, jeudi, entre des responsables sud-africains et leurs homologues polonais sur la piste de l'aéroport de Varsovie, où le Président Cyril Ramaphosa s'est arrêté pour participer à une mission de médiation de dirigeants africains qui se rendra en Ukraine et en Russie, rapportent des médias sud-africains.

M. Ramaphosa s'est arrêté à Varsovie avant de prendre jeudi soir un train pour la capitale ukrainienne, Kiev, alors que le chef de son unité de protection, Wally Rhoode, a accusé les autorités polonaises de racisme et d'atteinte à la sécurité du Président sud-africain.

Ce qui était censé être une mission de paix visant à apaiser les tensions entre la Russie et l'Ukraine s'est transformé en une prise de bec diplomatique avec la Pologne voisine.

Les autorités polonaises ont menacé de confisquer les armes et l'équipement à bord d'un vol charter de la compagnie aérienne sud-africaine (SAA) transportant des forces de sécurité destinées à protéger Ramaphosa lors de ses visites en Ukraine et en Russie dans le cadre de la mission de paix africaine, selon la délégation sud-africaine, citée par des médias.

Peu avant minuit jeudi soir, 13 conteneurs d'armes et d'équipements ont été brièvement déchargés d'un avion affrété par la SAA qui était sur la piste avec des membres de la sécurité et des médias à bord depuis déjà 11 heures.

La même source précise qu'une femme agent de protection avec un passeport diplomatique, qui fait partie de l'équipe de sécurité, a été fouillée à nu avant de pouvoir monter à bord de l'avion et négocier la libération des passagers et du fret de l'avion.

Le chef de l'unité de protection présidentielle a déclaré que l'impasse avait eu un impact sur la sécurité de Ramaphosa.

Les médias ajoutent que l'accueil des autorités polonaises à Varsovie a été glacial, les forces de sécurité sud-africaines et les journalistes n'ayant pas le droit de débarquer de l'Airbus 340 depuis jeudi 13 heures. L'avion, stationné dans la section cargo de l'aéroport, est surveillé 24 heures sur 24 sur le tarmac par les autorités polonaises.

Sur le terrain, les diplomates sud-africains tentent toujours de négocier une sortie pour les personnes à bord, dans l'espoir qu'ils puissent rejoindre le Président Cyril Ramaphosa, précise-t-on.

 

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