Culture
Mawazine 2017 : Maroc Cultures dresse un bilan satisfaisant
Après une soirée de clôture en apothéose, qui a vu les prestations de Rod Stewart, Alpha Blondy, Georges Wassouf et Jahida Wehbe, la 16ème édition du festival Mawazine rythmes du monde a vécu une nouvelle consécration en établissant un record de fréquentation avec des millions de festivaliers réunis durant ces neuf jours de célébration musicale entre Rabat et Salé.
Selon Maroc Cultures, cette réussite a été rendue possible grâce à la bienveillance du roi Mohammed VI, dont le patronage permet à Mawazine de bénéficier depuis sa création des meilleures conditions possibles à son développement et à son épanouissement. Ce succès est également celui du public dont la confiance et le soutien font chaque année de Mawazine un moment unique de liesse populaire et de partage entre toutes les générations, indique l’association dans un communiqué.
Conformément à la volonté du roi Mohammed VI, qui a souhaité faire de la capitale le centre d’une intense activité de promotion de la création marocaine et internationale, Rabat et Salé mettent à disposition de Mawazine leurs rues et leurs monuments. En retour, le festival met en valeur les deux cités à travers la mise en lumière de leurs plus beaux sites : vallée du Bouregreg, Kasbah des Oudayas, théâtre National Mohammed V, Jardins du Chellah, etc. En accueillant cet événement unique, Rabat et Salé se transforment non seulement en véritables scènes à ciel ouvert mais elles participent à la promotion de leur histoire, tout en œuvrant à la création d'un Maroc moderne et ouvert, estime l’association.
Acteur du rayonnement de la culture marocaine, dont les premiers ambassadeurs sont les artistes invités, qui partagent leur expérience du festival et du Maroc avec des centaines de millions de téléspectateurs et followers sur les réseaux sociaux, Mawazine s’impose aussi comme un moteur économique. Le festival impacte ainsi positivement le chiffre d’affaires des professions du tourisme, il contribue à créer des milliers d’emplois et favorise l’émergence d’une industrie nationale du monde du spectacle à travers l’utilisation de savoir-faire locaux dans un grand nombre de domaines. Cette articulation entre la société, la culture et l’économie fait de Mawazine un événement véritablement unique en Afrique et dans le monde.
« Un pays ouvert, c'est un pays qui avance. Mawazine est le porte-étendard du Maroc. Il représente les valeurs de notre pays, qui s’inscrit dans une tradition de partage et de tolérance. La programmation, qui couvre quasiment toutes les cultures musicales du monde, fait de Mawazine plusieurs festivals en un. Il s’agit d’un choix délibéré de promouvoir les jeunes talents du Maroc et de faire découvrir au plus grand nombre des artistes venus d'ailleurs, qui n'ont pas tous une grande notoriété dans le royaume. C’est en outre l’envie d’ouvrir l'univers de la musique à un public qui n’a pas toujours l'habitude de la scène, participant en cela à la démocratisation culturelle que le Maroc défend ardemment. Maroc Cultures est une association à but non lucratif, notre ambition n'est donc pas de faire des profits mais de parvenir à un équilibre. Notre budget de fonctionnement repose sur le soutien de sponsors privés et d’une billetterie payante. Au total, et pendant toute la durée du festival, Mawazine bénéficie à 3.000 emplois directs et indirects dans les secteurs du commerce, de l'artisanat, de la sécurité, des transports et de l'hôtellerie. Les études l'ont prouvé depuis longtemps : l'industrie culturelle génère une création de valeur considérable », a déclaré Abdeslam Ahizoune, président de Maroc Cultures et du festival Mawazine rythmes du monde.
Illustrant la pérennité du modèle organisationnel et financier de Mawazine, cette 16ème édition marque enfin l’excellence des relations que le festival entretient avec les professionnels, les partenaires, les sponsors, les médias et les autorités. Avec eux, Mawazine se déroule chaque année dans des conditions techniques et de sécurité irréprochables, indique l’association Maroc Cultures.