Casablanca - Une rencontre a eu lieu, samedi à Casablanca, avec l'écrivain Gabriel Banon autour de son dernier ouvrage "Les Robots de l'Apocalypse".

Ce roman géopolitique, premier du genre au Maroc, raconte une histoire fictive, avec certains personnages sortis de l'imagination de l’auteur. Le livre, qui se base sur les anticipations que les études géopolitiques permettent, reflète la crainte d’une possible guerre nucléaire, face aux tensions qui animent aujourd’hui la scène internationale.

Le déclin évident des États-Unis, la montée en puissance de la Chine et les ambitions de retour de la Russie, ne se passent pas sans heurts.

Dans une déclaration à la MAP, M. Gabriel Banon a indiqué qu'il écrit habituellement des livres politiques ou économiques, mais cette fois-ci il s'agit d'un roman géopolitique, car "avec toutes les tensions internationales il y a un véritable risque de guerre et le livre traite justement de ce sujet", à travers une enquête à la suite d'un attentat ayant visé la Maison blanche à Washington.

A travers son ouvrage, M. Banon emmène le lecteur à tous les endroits où il a travaillé dans différentes régions du globe, mais avertit qu'il ne serait pas très gai en réalité, puisqu'il y aura la guerre, d'après le livre qui se termine à la fin sur une note positive que les choses vont finir par reprendre leur cours normal.

L'auteur emmène ainsi le lecteur dans les coulisses du pouvoir, lui fait vivre les hésitations et les états d’âme des responsables politiques à la Maison blanche, au Kremlin, à la nouvelle cité interdite de Pékin, en suivant l’enquête internationale sur l’attentat de Washington, qui va se conclure par la déflagration nucléaire.

Gabriel Banon est économiste. Conseiller économique de plusieurs chefs d'État, il fut appelé dès le début du processus de paix au Moyen-Orient auprès du président palestinien Yasser Arafat (1994-2004).

Chroniqueur à la radio, la télévision et dans la presse écrite, conférencier consultant international, il a été élu pour 2013, géopoliticien de l'année par un panel de journalistes spécialisés à Genève en mars 2014.