Une figure de la presse s’en va, Fahd Yata

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A son épouse Afifa, à son fils Zouheir et à toute sa famille, nos pensées tristes

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 La nouvelle est tombé à peine croyable. Fahd Yata n’est plus après avoir combattu sans jamais se plaindre de la maladie. Lui qui respirait tant la vie. C’est une nouvelle figure de la presse qui s’en va. Cette académique qui aurait pu se consacrer exclusivement à l’enseignement universitaire, s’est très tôt entiché de la presse, sans jamais que son long itinéraire dans le journalisme n’ait été un jour l’objet d’un doute, ou d’un désamour. Ce métier, comme son jumeau Nadir mort prématurément, c’est dans la famille qu’il l’a croisé, son père, l’un des fondateurs du parti communiste marocain, Ssi ‘ali, et depuis l’indépendance son chef de fil sous les différentes appellations que prendra ce parti pour survivre, était aussi journaliste à sa façon, comme le sont souvent les communistes. Il était aussi un éditorialiste éclairant. Fahd, comme son jumeau Nadir, sont ses pommes qui ne sont pas tombé loin du pommier. Fahd, son talent, sa pertinence et aussi ses coups de colère nous manqueront. 

C’est une figure de la presse qui s’en va, au crépuscule de ce 2021, une année tout compte fait à oublier. A son épouse Afifa, à son fils Zouheir et à toute sa famille, nos pensées tristes. 

 

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