Pressenti pour prendre la t?te de la Fondation pour l'islam de France, Jean-Pierre Chev?nement, ancien ministre de Fran?ois Mitterrand ?estime que les musulmans "doivent pouvoir pratiquer leur culte en toute libert?" mais conseille la "discr?tion" dans l'espace public "dans cette p?riode difficile", rapporte sur son site le quotidien Le Parisien. ?.

"Le conseil que je donne dans cette p?riode difficile - comme le recteur de la mosqu?e de Bordeaux - est celui de discr?tion", poursuit-il, alors que les pol?miques se succ?dent autour du port du voile et d?sormais du burkini.?

Chev?nement, qui n?a pas l?habitude de m?cher ses mots, a pos? comme "condition" ? son acceptation de la pr?sidence de la Fondation "que les financements ?trangers soient prohib?s afin que tout se passe dans la plus grande transparence et que l'islam de France d?pende d'un argent collect? en France."

"Il me semble que l'islam de France, y compris dans sa version th?ologique o? je n'ai pas ? intervenir, doit pouvoir se d?velopper avec des fonds fran?ais ou, en tout cas, qu'un m?canisme de transparence soit institu? en l'absence de tout ??fl?chage?? de la part des donateurs", explique-t-il, alors que certains ont critiqu? la possible nomination d'un non-musulman ? la t?te de la fondation.?

Concernant une ?ventuelle modification de la loi de 1905 qui interdit les subventions, Chev?nement souligne que "le Premier ministre n'a fait que l'?voquer et le pr?sident de la R?publique a rejet? toute modification."

"D'autre part, mon acceptation de principe ne signifie en aucune mani?re que je renonce ? ma libert? d'expression en tant qu'homme politique au long cours", a-t-il pr?cis?.