Summerlab tient sa troisième édition à Casablanca

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[caption id="attachment_27063" align="aligncenter" width="636"]Cr?dit Photo : Creative Commons Cr?dit Photo : Creative Commons[/caption]

Du 8 au 12 octobre, se tient ? la Fabrique culturelle des anciens abattoirs la 3?me ?dition de Summerlab Casablanca. Des ateliers de cr?ation et de formation y sont organis?s

Plus qu?un espace de rencontres ponctuelles, le Summerlab Casablanca est une occasion pour r?unir les jeunes cr?ateurs de tous bords. Ils sont musiciens, activistes culturels, dessinateurs de BD, vid?astes, ?tudiants, accrocs aux jeux ?lectroniques ou au bricolage? Ce rendez-vous sert ? les r?unir pour donner lieu ? de nouveaux projets. Mais il ne faut pas confondre le Summerlab Casablanca avec un festival. Il s?inscrit plut?t dans un mouvement de cr?ation de biens communs culturels, mettant en exergue le principe du DIY (?Do it yourself?) et de la culture libre. Ce terme ?voque essentiellement le d?tachement de cette passivit? ? devoir acheter des biens ou de suivre des syst?mes donn?s, sans jamais avoir ? les repenser ou ? les r?inventer. Il s?agit d?une d?marche participative o? l?on n?est pas convi? ? consommer tout ce qui est pr?sent?, mais ? contribuer via des ateliers au processus de cr?ation dans diff?rents domaines artistiques ou de la vie courante.

L?id?e est de prendre conscience de l?importance de l?acc?s ? la culture ? travers des circuits libres. Il s?agit du principe de l?open-culture, appel? dans le cadre de Summerlab Open Taqafa. Il a pour but de d?cloisonner les disciplines et les domaines avec la priorit? au partage des biens communs. Il a aussi pour objectif de pousser la r?flexion et d?enrichir le d?bat autour des licences libres. Ces licences ont vocation ? d?velopper les droits en mati?re de propri?t? intellectuelle. Elles proposent des solutions alternatives et l?gales aux cr?ateurs qui souhaitent pr?server des garanties sur la propri?t? de leurs ?uvres, tout en les lib?rant des droits standard qui r?gissent la propri?t? intellectuelle des pays. Ainsi, plut?t que de soumettre l?exploitation d?une ?uvre quelle conque ? une autorisation pr?alable du d?tenteur de ses droits, les licences libres permettent ? ces d?tenteurs-l? d?autoriser certaines utilisations sous conditions. Celles-ci sont exprim?es ? l?avance par le titulaire des droits lui-m?me. Il en informe les utilisateurs qui peuvent de surcroit utiliser ou recr?er sur la base d?autres ?uvres, tout en restant dans la l?galit?. Le principe des licences libres est g?r? ? travers le monde par l?ONG Creative Commons (CC). L?association est ? but non-lucratif et elle a plusieurs antennes dans diff?rents pays et r?gions. Au Maroc, les licences libres ou licences CC sont de plus en plus utilis?es pour le partage sur internet. Elles sont g?r?es par Creative Commons dans la r?gion MENA.

Summerlab Casablanca sert donc ? vulgariser une nouvelle approche de la culture, bas?e sur la libre-circulation de la connaissance. La premi?re journ?e du 8 octobre a ?t? ponctu?e par diff?rents ateliers?: architecture DIY, impression 3D, ?criture th??trale, musique ?lectronique avec manipulation et production sonore, musique et robotique, projection de film, conf?rence-d?bat, puis retro-gaming. Lors de ces cinq jours, les ateliers auront ? initier des projets dont la gestation repr?sentera une continuit? du rendez-vous, en dehors des murs de la Fabrique culturelle des anciens abattoirs. Leur continuit? devra ?tre confirm?e par le lancement de projets et la prise d?initiatives locales s?articulant autour de la culture libre.

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