Services marchands non financiers et commerce au T1-2025 : une hausse de l’activité pour l’un et stabilité pour l’autre

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Pour les effectifs employés dans les SMNF, 48% des patrons anticipent une stabilité et 31% une augmentation, souligne le HCP.

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Les anticipations des chefs d’entreprises du secteur des services marchands non financiers (SMNF), pour le 1er trimestre 2025, font ressortir une augmentation de l’activité globale selon 37% d’entre eux, et une baisse d’après 8%, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Ces anticipations seraient dues, d’une part, à la hausse de l’activité prévue dans les branches des "Transports terrestres et transport par conduites", de l’"Entreposage et services auxiliaires des transports" et de la "Programmation, conseil et autres activités informatiques", et d’autres part, à la baisse de l’activité prévue dans les branches des "Activités de poste et de courrier" et des "Activités d’architecture et d’ingénierie, activités de contrôle et analyses techniques", explique le HCP dans sa récente note d’information sur les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs du Commerce de gros et des SMNF.

La même source fait également savoir que 68% des chefs d’entreprises de ce secteur prévoient une stabilité de la demande, et 27% une augmentation.

Concernant les effectifs employés, 48% des patrons anticipent une stabilité et 31% une augmentation, souligne le HCP.

Au 4ème trimestre 2024, l’activité des services marchands non financiers aurait connu une baisse selon 49% des patrons, et une hausse pour 35% d’entre eux.

Cette évolution aurait été le résultat, d’une part, de la diminution des activités des "Télécommunications", des "Transports Aériens" et des "Activités immobilières" et, d’autre part, de l’augmentation d’activité enregistrée au niveau des branches de l’"Hébergement", des "Transports terrestres et transport par conduites" et de l’"Entreposage et services auxiliaires des transports".

Le taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) du secteur se serait établi à 74%.

Concernant les carnets de commande du secteur, ils se seraient situés à un niveau normal par 79% des patrons. L’emploi aurait connu une stabilité selon 59% des chefs d’entreprises, et une baisse selon 22%.

Le remplacement d’une partie des équipements et l’extension de l’activité auraient fait l’objet des principales dépenses d’investissements réalisées en 2024, selon 76% des chefs d’entreprises relevant du secteur des services marchands non financiers.

Commerce : 64% des grossistes prévoient à une stabilité des ventes

Les anticipations de 64% des grossistes affichent une stabilité du volume global des ventes pour 1 er trimestre 2025, et une hausse selon 28% d’entre eux, indique le HCP.

Cette évolution serait principalement attribuable, d’une part, à la hausse prévue des ventes dans le "Commerce de gros de biens domestiques", le "Commerce de gros de produits alimentaires, de boissons" et le "Commerce de gros d’autres équipements industriels" et, d’autre part, à la baisse prévue des ventes dans le "Commerce de gros de produits agricoles bruts et d’animaux vivants", précise le HCP dans sa récente note d’information sur les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs du Commerce de gros et des Services marchands non financiers.

Les commandes prévues pour le 1 er trimestre 2025 seraient d’un niveau normal selon 74% des chefs d’entreprises. L’emploi connaîtrait une stabilité des effectifs selon 79% des grossistes.

Pour ce qui est des ventes du secteur du Commerce de gros sur le marché local au 4ème trimestre 2024, elles auraient connu une augmentation selon 36% et une stabilité selon 53% des grossistes.

Cette évolution serait due principalement, à la hausse des ventes dans le "Commerce de gros d’autres équipements industriels", le "Commerce de gros de produits agricoles bruts et d’animaux vivants" et les "Autres commerces de gros spécialisés".

L’emploi aurait connu une stabilité selon 77% des chefs d’entreprise. Les stocks de marchandises se seraient situés à un niveau normal selon 86% des grossistes et la tendance observée des prix de vente aurait affiché une stabilité, selon 68% des chefs d’entreprises et une baisse selon 27% d’entre eux.

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