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FITUC: la pièce de théâtre égyptienne ''Négatif zéro'', un appel à réhabiliter l’humanité
La 36ème édition du FITUC, qui se poursuit jusqu’au 7 juillet, constitue un lieu de rencontre pour les étudiants et les professionnels de différents continents
Casablanca - La pièce de théâtre égyptienne "Négatif zéro", porteuse d’un appel à préserver les valeurs humaines dans un monde façonné par la technologie, a été présentée, mardi, dans le cadre de la 36ème édition du Festival international du théâtre universitaire de Casablanca (FITUC).
Mise en scène par Mostafa Talaat, cette pièce, qui a été jouée au Grand Théâtre de Ben M’Sick à Casablanca, aborde certains éléments fondamentaux que l’homme a négligés dans son humanité, et qui sont parmi les principales causes de dépression et de déséquilibre psychologique pour soi-même et pour les Autres.
Ces éléments fondamentaux sont explorés dans la pièce "Négatif zéro" à travers le personnage d’Ernest Strauss, un éminent physicien et spécialiste des sciences naturelles. Par son génie, Strauss a inventé une puce capable d’être implantée dans le corps humain pour contrôler et améliorer les émotions et les comportements de l’individu.
Entre-temps, une organisation secrète intervient et propose à ce personnage la célébrité et l’argent en échange de la fabrication de cette puce, tout en lui fournissant un laboratoire à cet effet.
Revenant sur cette pièce de théâtre, l’acteur Mahmoud Toufiq, qui a interprété l’un de ses rôles, a expliqué, dans une déclaration à la MAP, que l’objectif d’Ernest Strauss, ce génie scientifique, est de réhabiliter l’humanité en soulignant l’importance des bonnes relations entre les gens, mais une organisation secrète le manipule et le séduit, le conduisant ainsi à commettre l’irréparable.
Quant à Omnia Abdallah, qui a incarné le rôle de la fille du physicien Strauss, elle a révélé, dans une déclaration similaire, que l’objectif de ce scientifique était noble, visant à implanter une puce dans le corps humain pour en contrôler les émotions, mais il a été séduit avec la promesse de gloire et de richesse et les choses prennent ainsi une tournure désastreuse.
La 36ème édition du FITUC, qui se poursuit jusqu’au 7 juillet, constitue un lieu de rencontre pour les étudiants et les professionnels de différents continents. Bien que leurs cultures, religions et origines diffèrent, l’art et la créativité sont les éléments communs qui les rassemblent.
De nombreuses troupes théâtrales participent à cette édition, représentant les pays de l’Allemagne, l’Indonésie, la Colombie, l’Arménie, la Corée, l’Espagne et l’Égypte, en plus du pays hôte, le Maroc, représenté par des universités de Casablanca, Mohammedia et Benguérir, ainsi que par des étudiants de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle de Rabat.
Au menu également, des ateliers de formation à l’intention des étudiants et des amateurs de théâtre, axés sur des thèmes tels que l’interprétation, l’improvisation, le corps et l’espace.
À cette occasion, une conférence scientifique sur le thème "Le théâtre et la folie" sera également organisée, réunissant des universitaires, des chercheurs, des artistes et des psychologues pour analyser le phénomène de la folie en relation avec le théâtre.