Le ministère marocain des Affaires étrangères, de la coopération et des Marocains résidant à l’étranger  « a procédé à l'activation immédiate de la cellule de crise pour suivre en continu la situation des Marocains résidant au Liban, et suit de près les évolutions de la situation pour prendre les mesures apprpriées, indique sur une source qui précise que le ministère « accorde une importance primordiale au suivi des conditions de la communauté marocaine dans les zones de conflit, de troubles et de catastrophes, en créant une cellule de crise permanente au sein de sa structure organisationnelle, activée en cas de besoin », rappelant que cette cellule a déjà joué un rôle actif lors de crises précédentes.

Au Liban qui a pratiquement basculé dans la guerre et les risques qu’elle comporte « l'ambassade du Maroc, ajoute la source, a dupliqué sur place cette cellule de crise pour maintenir un contact direct avec les membres de la communauté marocaine, recevoir leurs appels, et les orienter afin de garantir leur sécurité et leur sûreté ».

On apprend ainsi que l'ambassade du Royaume du Maroc à Beyrouth « est en contact constant avec la grande majorité des membres de la communauté marocaine résidant au Liban et dispose des informations nécessaires pour suivre leur situation, à l'exception de quelques rares cas pour lesquels il n'a pas été possible de localiser leurs lieux de résidence, sachant qu’Il est fort probable, selon cette source, « qu'ils aient quitté le Liban avant l'aggravation de la situation ou qu'ils l'aient quitté définitivement des années auparavant pour s'établir dans d'autres pays ».

Selon les informations disponibles, un nombre non négligeable de Marocains aurait quitté le Liban avec leurs familles durant la période précédant l'éclatement des événements actuels et immédiatement après le renforcement des avertissements et des appels à quitter le pays.

La source indique par ailleurs que bien que « la communauté marocaine ait, comme d'autres communautés, été prise dans l'impasse des développements de la situation au Liban, elle n'est pas directement visée par les bombardements et, de plus, grâce à son intégration dans la société libanaise, l'esprit de solidarité familiale contribue à atténuer certaines conséquences des événements »

A Beyrouth, où se trouve l'ambassade, et dans sa région la mission diplomatique a coordonné avec les autorités libanaises compétentes, apprend-on, le suivi de la facilitation de l'hébergement des membres de la communauté marocaine, tandis qu’au niveau d'autres régions libanaises, des points de contact similaires ont été créés, assure la même source, avec le comité central des urgences qui suit la question de l'hébergement des déplacés, afin d faciliter l'accueil des citoyens marocains dans les centres d'hébergement .

« Travaillent actuellement à l'étude et à la mise en place de tous les scénarios possibles en fonction de l'évolution des événements, les services du ministère, en coordination continue avec l'ambassade marocaine à Beyrouth, restent mobilisés en permanence » assure la source qui rappel que le ministère « accorde une importance primordiale au suivi des conditions de la communauté marocaine dans les zones de conflit, de troubles et de catastrophes, en créant une cellule de crise permanente au sein de sa structure organisationnelle, activée en cas de besoin », rappelant que cette cellule a déjà joué un rôle actif lors de crises précédentes ».