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Le rapport annuel 2022 de l’ANRF présenté au Chef du gouvernement
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, mercredi à Rabat, avec le Président de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF), Jawhar Nfissi
Rabat - Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a reçu, mercredi à Rabat, le Président de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF), Jawhar Nfissi, qui lui a présenté le rapport annuel de l’Autorité pour l’année 2022, conformément aux dispositions de la loi n°43-05 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, telle que modifiée et complétée.
Ce rapport souligne l’évolution croissante des indicateurs d’activité de l’ANRF au cours de l’année 2022, tant en ce qui concerne les déclarations de soupçon soumises ou les demandes d’informations faites aux niveaux national et international, ou encore les transmissions aux autorités judiciaires compétentes, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement.
Au cours de cette réunion, le président de l’ANRF a présenté à M. Akhannouch la Stratégie nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, élaborée conformément aux normes internationales et aux meilleures pratiques en la matière, et adoptée par le Conseil de l’Autorité le 7 décembre 2023.
Cette stratégie vise à adhérer au système mondial des normes internationales de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, avec le suivi en vue de prévenir les risques et les phénomènes criminels y afférents, ajoute la même source.
Il s’agit également de poursuivre la mobilisation générale de toutes les parties concernées, sachant que la coordination nationale est un élément clé dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, tout en tenant compte des nouvelles technologies.
Cette rencontre a été l’occasion de mettre en exergue la mobilisation générale de tous les secteurs concernés, afin de mettre en œuvre les axes du plan d’action convenu avec le Groupe d’action financière "GAFI", ayant été couronné par la sortie du Royaume du Maroc en février 2023 du processus de suivi renforcé, connu sous le nom de "liste grise".