Pour M. Sadiki qui impute la hausse des prix aux ''coûts de production’’,l ’importation des viandes rouges, une ''mesure conjoncturelle''

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M. Sadiki refute "l’existence de toute exclusion de quiconque du bénéfice de la subvention à l’importation des ovins

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Rabat - L’importation des viandes rouges "est considérée comme une mesure exceptionnelle et circonstancielle", a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki.

En réponse à une question orale sur la hausse des prix des viandes rouges au Maroc posée par le Groupe Socialiste - Opposition Ittihadie, M. Sadiki a nié "l’existence de toute exclusion de quiconque du bénéfice de la subvention à l’importation des ovins", précisant que la quantité est fixée à 600.000 têtes, que le nombre d’importateurs atteint 100, et que le taux d’importation pour chacun d’eux varie entre 3.000 et 20.000 têtes.

Evoquant la hausse des prix des viandes rouges, le ministre l’a imputé aux " perturbations qu’ont connues les prix des viandes qui  résultent de l’augmentation des coûts de production, en raison de la détérioration du couvert végétal des pâturages et de la rareté de la production de fourrage, en plus de la hausse des prix de l’alimentation animale de 70%".

Et de poursuivre que la sécheresse sans précédent qu’a connue le Maroc au cours des trois dernières années "a eu un impact majeur sur le secteur agricole en général et sur le cheptel national de tous types en termes de quantité et de productivité, en raison du déséquilibre de la reproduction".

Afin d’assurer la stabilité de l’approvisionnement du marché national en viandes rouges, le gouvernement a pris plusieurs mesures, notamment la subvention de l’alimentation de la production animale de manière continue, la promotion des importations via la suspension des droits d’importation appliqués aux bovins destinés à l’abattage et à l’engraissement, et l’ouverture sur de nouveaux marchés pour l’importation de bovins, notamment celui de l’Amérique du Sud, a rappelé M. Sadiki.

Dans cette même veine, et en réponse à une question orale sur "l’approvisionnement des marchés nationaux en viandes rouges", posée par le Groupe Authenticité et Modernité, le ministre a cité la signature d’un contrat-programme avec les professionnels des viandes rouges pour la période 2021- 2030, qui vise à améliorer la productivité du cheptel, à organiser et moderniser les opérations d’abattage, ainsi qu’à développer et moderniser les circuits de commercialisation et de distribution.

Il a, ainsi, fait savoir que l’investissement total prévu pour ce programme s’élève à 14,45 milliards de dirhams (MMDH), dont une contribution de l’Etat de 8 MMDH, notant que les résultats attendus à l’horizon 2030 sont la production de 850.000 tonnes de viandes rouges, la certification de 120 abattoirs et l’augmentation du poids moyen des animaux abattus à 270 kg pour les bovins et 20 kg pour les ovins.

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