‘’Siri takes control'', un court métrage sur l’intelligence artificielle qui dévoile des vérités cachées

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‘’Siri takes control’’ de Chorouk Hasnaoui (photo), se consacre à la place et à l'impact de l'Intelligence Artificielle (IA) dans nos vies et nos relations .MAP 21102024-Tanger

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Tanger - Le film "Siri takes control" de Chorouk Hasnaoui, projeté lundi dans le cadre de la compétition des films d’écoles et d’instituts de cinéma du 24è Festival national du film de Tanger, se conscare à la place et l’impact de l’Intelligence Artificielle (IA) "dans nos vies et nos relations".

Dans un monde où la technologie est devenue omniprésente, ce court métrage de 15 minutes invite les spectateurs à une réflexion plus profonde sur la complexité des relations humaines à l’ère numérique, tout en explorant la manière dont l’IA peut bouleverser l’équilibre des relations interpersonnelles.

L’histoire de ce court métrage tourne autour de Siri, une IA, qui se révèle être bien plus qu’un simple outil technologique. Lors d’une soirée cinéma d’un couple, cette IA dévoile tous ses sombres secrets et contenus embarrassants, déclenchant ainsi une série d’événements mettant le couple en danger et le contraignant à se tourner vers l’IA pour trouver une issue salvatrice.

En jouant sur le contraste entre l’intimité des échanges humains et la froideur de l’IA, "Siri Takes Control" illustre comment les outils numériques peuvent à la fois rapprocher et éloigner, invitant le public à réfléchir sur le pouvoir et l’impact des nouvelles technologies sur notre quotidien.

Dans une déclaration à la MAP, Chorouk Hasnaoui a expliqué qu’au-delà du thème central de l’Intelligence Artificielle et de son intégration dans notre quotidien, tant sur le plan professionnel que personnel, "Siri Takes Control" aborde plusieurs questions de manière subtile, tout en véhiculant des messages essentiels.

"En effet, le film se penche également sur des problématiques contemporaines telles que le changement climatique et les conflits politiques, invitant le public à réfléchir à l’interconnexion de ces enjeux", a précisé la jeune cinéaste.

Elle a ajouté que dans cette œuvre, elle a cherché à humaniser l’IA, lui conférant une dimension qui lui permet d’analyser et de rationaliser ces sujets complexes, faisant part dans ce sens de sa joie de pouvoir prendre part à ce Festival de grande envergure avec ce premier film qui suscite une certaine prise de conscience.

Outre "Siri takes Control", plusieurs films sont en lice pour la compétition des films d’écoles et d’instituts de cinéma, notamment "Ode to Oblivion" de Hossam El Alali, "Hayat" de Hamza Ghazi, "Amal" de Fatima Ezzahra Abita et Ibtissam Mokhtar, "Terre de Dieu" de Imad Benomar, "Hope" de Doha Safsafy, "Au-delá des mots, Fatima Loukili" de Zahra Belkouki, "Dont do good no bad happens !" d’Osman Talha Gibriel, "Le dernier dîner" de Bilal Machmour, "Life" de Chakir Lakhlif, "My friend Sedik" de Omar Zaafaoui et "Wound of the past" de Ziyad Chejai.

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