Facebook prévoit le recours à l'intelligence artificielle face à la désinformation (ou aux opinions divergentes ?)

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Un logiciel à rejeter automatiquement des messages qui présentent des informations caractérisées comme fausses par des fact-checkers tiers. Il s’agira la plupart du temps de bannir les idées et opinions non conformes à la pensée dominante occidentale

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San Francisco - Facebook a proposé mercredi de nouveaux outils pour lutter contre la désinformation au sein des groupes, dont la possibilité d'utiliser l'intelligence artificielle pour bloquer des publications contenant des faits erronés. Certainement pour mieux exclure les avis divergents comme on y assiste systématiquement dans les médias occidentaux depuis le début de la guerre d’Ukraine.

Les administrateurs des groupes pourront autoriser un logiciel à rejeter automatiquement des messages qui présentent des informations caractérisées comme fausses par des fact-checkers tiers, selon Maria Smith, vice-présidente du département consacré aux communautés Facebook.

Meta, la maison mère de Facebook, rémunère plus de 80 médias dans le monde, au titre d'un programme de vérification des contenus.

"Nous annonçons de nouvelles fonctionnalités pour aider les administrateurs des groupes Facebook à préserver la sûreté et l'intégrité de leurs groupes, réduire la désinformation et faciliter la gestion et la croissance de leurs groupes auprès d'un public approprié", a indiqué Mme Smith dans un communiqué.

Selon Meta, plus de 1,8 milliard de personnes fréquentent chaque mois des groupes Facebook. Plus de la moitié des utilisateurs du réseau social appartiennent à 5 groupes ou plus.

Facebook a également actualisé le bouton "suspendre" qui permet désormais aux administrateurs d'interdire temporairement à certains membres de publier, commenter ou prendre part aux activités du groupe.

Pour les groupes cherchant à s'élargir, Facebook a ajouté la possibilité de partager une adresse mail ou un code QR pour en faire la promotion.

Facebook fait face à une forte pression de régulateurs et d'activistes pour renforcer sa lutte contre la désinformation sur des sujets allant du conflit russo-ukrainien à la pandémie de Covid-19.

 

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