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Le Maroc prend part à la conférence sur l’investissement en Tunisie
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, représente le Maroc à la conférence internationale sur l'investissement en Tunisie, sur les hautes instructions du roi. La conférence a débuté ce mardi à Tunis.
Salaheddine Mezouar a souligné dans une déclaration que le Maroc est fortement représenté à cet événement pour envoyer « un message de solidarité à la Tunisie et bien au-delà, puisqu'il s'agit d'un engagement pour l'action ». Le ministre a rappelé que le roi « a fait la démonstration de cet engagement par les actes, en effectuant une visite officielle en Tunisie, alors que le pays était frappé par des attentats ».
Ainsi, le Maroc exprime son grand intérêt pour la stabilité et la prospérité de ce pays maghrébin, a-t-il ajouté, assurant que le Maroc, à travers ses opérateurs publics et privés, sera présent pour accompagner la Vision 2020 en Tunisie, notamment dans le secteur bancaire et de l'énergie solaire.
Mezouar a également expliqué que la démarche marocaine « consiste à renforcer la coopération sud-sud et favoriser le Co-développement » et note que l’avantage avec la Tunisie est « le fait de disposer d’un cadre de travail commun bien huilé ».
Moulay Hafid El Alami, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’investissement et de l’Economie numérique, fait partie de la délégation marocaine. Elle comprend aussi des représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI) et de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI).
La Tunisie ambitionne de mettre à profit cette conférence pour assurer un large soutien à son plan de développement 2016/2020, nécessitant des financements de plus de 60 milliards de dollars.
Quant aux responsables tunisiens, eux, ils comptent sur cet événement pour relancer l'investissement, la croissance et la dynamique économique dans le pays, en mobilisant les fonds nécessaires au développement des grands projets d’infrastructures, notamment, via les partenariats public-privés.