Ceux dont la pandémie a fait le bonheur

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Elon Musk, patron de Tesla (au centre), Jeff Bezos- Amazon et Jack Ma - Alibaba (à gauche), Mark Zuckerberg –Facebook et Steve Ballmer ex-PDG de Microsoft (à droite)

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Si les secteurs médicaux-pharmaceutique peuvent apparaitre parmi les principaux bénéficiaires de la crise (soins, traitements, appareils médicaux, recherches…), ce sont les entreprises de télécommunication, de l’intelligence Artificielle et de haute technologie qui se sont avérés comme des valeurs sûres. Ce demain futuriste qu’on espérait ou qu’on craignait a subi un coup d’accélérateur grâce à la pandémie 

Ce n’est donc pas étonnant que l’excentrique Elon Musk, patron de Tesla ou SpaceX, ait quadruplé sa fortune, qui a augmenté de 76 milliards de dollars pour atteindre 103 milliards de dollars.

À l’instar du patron de Tesla, ce sont les dirigeants des entreprises du secteur tech, qui ont gagné le plus d’argent ces derniers mois, soulignent les auteurs du rapport UBS et PwC. Ainsi Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Facebook), Jack Ma (Alibaba) ou encore Steve Ballmer (ex-PDG de Microsoft) sont les grands gagnants de la crise.  

D’un côté, les magnats de la tech ont profité des profonds changements que la crise sanitaire et la période de confinement ont entraînés dans les habitudes de consommation et de travail. Le succès des applis de vidéoconférence, comme Zoom, des plateformes d’achats en ligne, tel Amazon, ont convaincu les investisseurs de miser sur tout ce qui brille technologiquement. “Les valeurs tech ont été les premières à rebondir en Bourse, et elles ont gagné bien plus que les autres, ce qui a accentué leur avance”, confirme Alexandre Baradez, responsable des analyses économiques pour le cabinet de conseil financier IG, contacté par France 24. 

La fortune des ultrariches a progressé ainsi de 27,5 % pour s’établir à 10 200 milliards de dollars, selon la banque suisse UBS et le cabinet de conseil PwC.

Dans cette dynamique immuable depuis la nuit des temps, “les marchés financiers ont, comme lors de chaque crise, contribué à creuser les inégalités”, souligne Alexandre Baradez. Au début de la pandémie, les Bourses ont accusé le coup, enregistrant des chutes d’environ 20 %, ce qui a représenté “une opportunité pour les investisseurs”, note l’analyste financier. Mais pour acheter au creux de la vague - en pleine crise -, il faut avoir les reins suffisamment solides pour prendre le risque d’enregistrer des pertes le temps que la Bourse reprenne des couleurs. Et pour y aller et profiter pleinement de cette loui, il faut deux conditions : avoir le sens du risque et l’aventure comme seconde nature et être ultra riches en dizaine de milliards de dollars. 

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