Pandémie
Covid-19: Montée ‘’fulgurante’’ de la 5ème vague en France
Un policier vérifie le pass sanitaire d'un client, le 19 novembre 2021 dans un bar à Saint-Malo en France
La progression en cours de la 5ème vague de Covid-19 est "fulgurante", a alerté dimanche Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement français, mettant toutefois en balance "des éléments qui peuvent nous inquiéter et des éléments qui peuvent nous rendre confiants".
"Cette 5e vague, elle démarre de façon fulgurante", a constaté le secrétaire d'Etat.
En moyenne calculée sur 7 jours (ce qui en donne une vision plus fidèle), le nombre de cas quotidiens a quasiment doublé en une semaine : il était de 17.153 samedi, contre 9.458 le samedi précédent. Cela représente une progression de 81%.
Et cette hausse est exponentielle, signe que l'épidémie va vite : avant cela, il avait fallu trois semaines pour que le nombre de cas quotidiens augmente dans les mêmes proportions.
Mais comme lors des vagues précédentes, l'enjeu est de savoir si cette flambée des infections entraînera un afflux massif à l'hôpital.
Pour l'instant, ça n'est pas le cas, ce que les autorités attribuent à la vaccination, qui reste très efficace pour empêcher les formes graves de la maladie (même si elle l'est moins contre les contaminations au variant Delta).
Samedi, 7.974 malades du Covid étaient hospitalisés en France, dont 1.333 dans les services de soins critiques (les cas les plus graves), contre respectivement 6.500 et 1.000 un mois auparavant.
"On voit qu'il y a une augmentation très forte des contaminations, mais on sait aussi qu'en France, on a une très large couverture vaccinale ", a souligné dimanche M. Attal, vantant la mise en place en juillet du pass sanitaire, alors que "la plupart des pays qui nous entourent l'ont mis en place après".
Questionné sur l'efficacité du pass, il a mis en avant une augmentation de "102%" des contrôles ces derniers jours par rapport à la semaine précédente, soit "sur les quatre premiers jours de cette semaine, 70.000 contrôles de personnes et plus de 4.300 contrôles d'établissements recevant du public".
Avec le pass sanitaire, le gouvernement assume, a-t-il insisté, "ce choix de faire peser les contraintes sur les personnes non-vaccinées plutôt que sur les personnes vaccinées".