Quand Pfizer/BioNTech et AstraZeneca parlent de concert de la nécessité d’une troisième dose

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Il s’agit, selon les producteurs, de renforcer la protection immunitaire des personnes déjà vaccinées avec deux doses, face à l'émergence notamment du variant Delta.

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Pfizer/BioNTech compte demander "dans les semaines qui viennent" l'autorisation pour une 3ème dose de son vaccin anti-Covid, a annoncé l'alliance dans un communiqué. Même son de cloche du coté d’AstraZeneca dont le président a déclaré son intention de demander l’autorisation pour cette troisième dose.

Pfizer/BioNTech expliquent avoir "constaté des résultats encourageants des essais en cours pour une troisième dose du vaccin actuel".

Elles "prévoient de soumettre ces données à la FDA, l'EMA et d'autres autorités régulatrices dans les semaines qui viennent", ont-elles ajouté en référence aux Agences américaine et européenne des médicaments.
Cette dose de rappel vise à assurer une protection immunitaire renforcée aux personnes déjà vaccinées avec deux premières doses.

"Des données préliminaires de l'étude montrent qu'une dose de rappel administrée 6 mois après la seconde dose a un profil de tolérance cohérent, tout en suscitant de hauts niveaux d'anticorps neutralisants" contre le virus, indique la même source.

Les résultats de cette étude seront publiés dans une revue scientifique, ont précisé Pfizer/BioNTech.

AstraZeneca sur la même longueur d’onde 

L’autre vaccin, AstraZeneca, n’est pas en reste. Son président, France Olivier Nataf, a annoncé, vendredi, que le laboratoire envisage lui aussi de demander une autorisation pour une 3ème dose de vaccin modifié qui serait plus efficace contre les variants.

Il s’agit de renforcer la protection immunitaire des personnes déjà vaccinées avec deux doses, face à l'émergence notamment du variant Delta, plus virulent et 60% plus transmissible, a souligné Nataf sur la chaîne d’information en continu Bfmtv.

"On pourra soumettre un dossier à l'Agence européenne du médicament pour une troisième injection éventuellement... C'est à l'étude en ce moment", a-t-il déclaré.

Le laboratoire suédo-britannique affirme disposer "déjà de résultats préliminaires" démontrant une "protection supplémentaire" avec une troisième dose injectée six mois après la deuxième.

"On voit effectivement que le système immunitaire continue de réagir, continue à produire des anticorps, c'est extrêmement encourageant", a relevé Olivier Nataf, ajoutant que le laboratoire réfléchit aussi à "l'utilisation d'un vaccin modifié pour être plus efficace contre les variants".

 

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