société
Événements de Gdeim Izik : Familles et amis des victimes célèbrent les ''martyrs de la patrie''
Rabat - Les familles et amis des victimes des incidents de Gdeim Izik commémorent vendredi le 9ème anniversaire des sinistres événements qui ont suivi le démantèlement pacifique du camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune, et fait onze morts dans les rangs des forces de l'ordre, réaffirmant leur mobilisation continue pour faire face aux ennemis de la patrie et à leurs plans destructifs.
Dans un communiqué parvenu à la MAP, la Coordination des familles et des amis des victimes indique se remémorer des "lourds sacrifices consentis par les martyrs de la patrie, en ce triste jour de l'histoire du Maroc et des familles des onze membres des Forces auxiliaires, de la Gendarmerie royale et de la Protection civile qui ont été battus à mort et leurs dépouilles souillées par des séparatistes.
Le Collectif souligne "la souffrance persistante des familles des martyrs, qui ont besoin plus qu'avant d'un accompagnement psychologique et social, en particulier les enfants des martyrs et leurs veuves, dont la plupart vivent dans des conditions pénibles nécessitant "un geste fort et sincère" et "un hommage solennel qui pourrait panser leurs plaies".
La Coordination demande, ainsi, que le 8 novembre soit décrété officiellement "Journée Nationale du Martyr", en hommage aux grands sacrifices consentis par les martyrs pour la patrie et pour la préservation de sa sécurité.
"Nous soulignons la nécessité de s'intéresser aux souffrances sociales qu'endurent les familles des martyrs, surtout que la plupart d'entre elles ont perdu leur source de revenu", poursuit le communiqué.
La Coordination appelle, par ailleurs, les médias nationaux à continuer à faire lumière sur le dossier des martyrs et lui assurer un "suivi régulier", d'autant que "ces événements faisaient partie d'un important complot contre le Maroc dans le cadre d'un agenda visant à semer le chaos dans la région".
Elle s'indigne du fait que les auteurs des crimes commis à Gdeim Izik soient si bassement présentés par la propagande des séparatistes comme des "héros" et des "icônes".
A cet égard, la Coordination souligne l'importance de continuer à interpeller les différents organes des Nations Unies, à leur tête le Conseil des droits de l'Homme à Genève, en vue de la tenue d'un procès symbolique des criminels auteurs de ces violences et de leurs principaux instigateurs parmi les dirigeants du polisario et ceux qui les soutiennent".