société
Exode des compétences : Amzazi fait sa mise au point
La problématique de l'exode des compétences marocaines vers l'étranger est une responsabilité partagée entre les différents secteurs ministériels qui requiert davantage de mobilisation nationale pour promouvoir le tissu économique et faire aboutir le nouveau modèle de développement. C’est ce qu’a souligné le ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Dans une mise au point, le ministère a réagi à des informations relayées sur certains médias électroniques et réseaux sociaux en affirmant que ceux-ci ont mal-interprété la réponse du ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, lors d’une séance consacrée aux questions orales à la Chambre des conseillers autour de "la fuite des cerveaux et des compétences marocaines vers l'étranger".
Le département s'emploie en effet, aux côtés d'autres ministères, pour mettre en place les conditions appropriées pour l'intégration des compétences marocaines dans le tissu socio-économique national et pour les encourager à travailler et s'installer dans le Royaume.
"Contrairement à ce qui a été rapporté, le ministre lorsqu'il a vu dans l'exode des compétences marocaines un témoignage sur la qualité de l'enseignement au Maroc n'a nullement cherché à les inciter à immigrer. Par ses propos, ajoute-t-on de même source, M. Amzazi considère que "l'intérêt affiché par les pays d'Europe, d'Amérique ou d'Asie envers ces compétences reflète en réalité la qualité des formations dispensées au Maroc".
D'autre part, le fait d'évoquer la qualité de l'enseignement "intervient en réponse à la question qui lui a été adressée et en relation avec les catégories concernées par l'immigration, particulièrement les ingénieurs, les médecins et les cadres supérieurs dans diverses spécialités", explique-t-on.
M. Amzazi avait affirmé, lors d'une séance parlementaire, que la fuite des compétences vers l'étranger constitue une préoccupation pour plusieurs pays, dont le Maroc. Ce phénomène s'explique entre autres par les mutations technologiques et la liberté de circulation ainsi que par la mobilité des capitaux.