société
La police face à des clandestins dans tous leurs états
Immigration clandestine et traite humaine : Six personnes arrêtées à Tan Tan et Laayoune
Rabat - Les éléments de la police de Tan Tan et de Laayoune ont arrêté, samedi soir sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, six personnes âgées entre 33 et 39 ans, pour liens présumés avec un réseau criminel actif dans l'organisation de l'immigration clandestine et la traite des êtres humains.
Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué, dimanche, que cette opération a permis l'arrestation de cinq des suspects dans deux maisons de la ville de Tan Tan, accompagnés de quatre candidats marocains à l'immigration clandestine, ajoutant qu'un sixième complice a été arrêté plus tard à bord d'un taxi à l'entrée de Laayoune.
Les prévenus ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent afin de démêler les ramifications présumées, nationales et internationales, de l'activité de ce réseau criminel, a conclu la même source. Rabat: Arrestation de neuf Subsahariens présumés impliqués dans une affaire d'enlèvement, séquestration et demande de rançon
Arrestation de neuf Subsahariens impliqués dans une affaire d'enlèvement, séquestration et demande de rançon
Rabat - Le service préfectoral de la police judiciaire de Rabat a arrêté, vendredi, sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), neuf Subsahariens, dont deux femmes et une fille mineure, pour leur implication présumée dans une affaire d'enlèvement et de séquestration accompagnés de violences, avec demande de rançon ainsi que séjour illégal.
Les services de la préfecture de police de Rabat avaient reçu un avis au sujet d'un ressortissant africain qui a été enlevé et séquestré avant qu'une rançon ne soit demandée à sa famille (installée dans son pays d'origine) en contrepartie de sa libération, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), faisant savoir qu'une enquête a été ouverte, sous la supervision du parquet compétent, pour vérifier ces actes criminels.
Les recherches et investigations intenses menées par les services de la sûreté nationale ont permis la localisation du lieu de séquestration au niveau d'Al Karia dans la banlieue de Salé, poursuit la même source dans un communiqué, soulignant que la victime a été libérée et les suspects arrêtés en flagrant délit de détention d'un ensemble de pièces d'identité suspectes, en plus de téléphones portables et des sommes d'argent.
Les suspects ont été soumis à une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, afin d'élucider toutes les conditions et circonstances de cette affaire, tandis que les recherches et investigations se poursuivent pour arrêter les autres individus éventuellement impliquées dans ces actes criminels, conclut le communiqué.
Arrestation d'un Guinéen impliqué dans une affaire de séquestration, d'immigration illégale et de traite humaine
Rabat - Le service préfectoral de la police judiciaire d'Oujda a arrêté, samedi aux premières heures, un citoyen guinéen en situation de séjour illégal au Maroc pour son implication présumée dans une affaire de séquestration, d'organisation de l'immigration illégale et de traite humaine, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
Les services de la police avait reçu un appel via le numéro de secours gratuit (19) de la part d'un citoyen soudanais affirmant que son frère était séquestré par une personne active dans un réseau d'immigration illégale, précise la DGSN, ajoutant qu'une enquête approfondie menée à ce sujet a permis de localiser la victime supposée, en plus de six autres étrangers d'origine subsaharien, tous séquestrés dans une maison.
Les recherches et investigations ont dévoilé que le suspect avait fait immigré clandestinement les personnes séquestrées depuis la ville d'Oran en Algérie, et qu'il les détenait contre leur gré en vue de les obliger à payer une somme de 500 euros par personne en contrepartie de l'immigration clandestine, détaille la même source.
Elle fait savoir que le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire, alors que la loi relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Maroc a été appliquée aux autres personnes victimes de séquestration.
Berrechid: Un brigadier-chef contraint de dégainer
Rabat - Un brigadier-chef exerçant à l'unité mobile de la préfecture de police de Berrechid a été contraint, samedi après-midi, de dégainer son arme de service sans en faire usage lors d'une intervention sécuritaire pour arrêter trois personnes âgées de 21 à 31 ans dans un état de forte agitation et qui ont exposé la vie des éléments de la police à une menace sérieuse et grave à l'aide de l'arme blanche, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
Un patrouille de police était intervenue pour arrêter les suspects suite à leur implication dans un conflit qui a mené à l'échange de violences entre deux familles à El Hay El Hassani à Berrechid, mais ils ont opposé une résistance farouche à l'encontre des éléments de police à l'usage de l'arme blanche, ce qui a contraint l'agent de police de dégainer son arme de service permettant ainsi de neutraliser le danger émanant de cette agression, a ajouté la DGSN.
L'intervention de la police a permis l'arrestation des trois suspects, à savoir deux frères multirécidivistes et un troisième suspect faisant l'objet d'un avis de recherche national, en plus de la saisie d'armes blanches qui étaient en leur possession, a détaillé la même source.
Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, tandis que les recherches se poursuivent pour arrêter les autres personnes présumées impliquées dans ces actes criminels, a conclu le communiqué.