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Le Mouvement DAMIR condamne l’acte terroriste de la Nouvelle Zélande
Le mouvement civil Damir a rendu public, lundi 18 mars un communiqué dont lequel il condamne l’acte terroriste qui a coûté la vie à des musulmans pacifiques dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch pendant la prière de vendredi dernier.
« Ce crime odieux montre clairement que le terrorisme peut se vêtir de toutes les idéologies d'exclusion fondées sur la haine et le racisme. Il a justifié aujourd’hui son acte criminel par l’idéologie de la supériorité raciale dite suprématiste, idéologie dont la laideur n’a d’égal que celle de l’idéologie de la supériorité religieuse qui constitue un danger qui guette toutes les religions », peut-on lire dans un communiqué du mouvement.
Et d’ajouter : « Le danger vient aujourd’hui du fait que l’idéologie de supériorité raciale est acceptée et tolérée par nombre de cercles de pouvoir dans le monde, notamment en Europe, en Amérique du nord et en Amérique du sud, pays qui connaissent une progression alarmante de l’extrême droite avec son idéologie et sa politique d’isolationnisme et de dédain à l’égard des autres peuples du monde ».
Le mouvement Damir, qui présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et salue la solidarité exprimée par les différentes communautés religieuses à l’égard de la communauté musulmane de Nouvelle-Zélande, appelle à la participation massive aux différents sit-in pacifiques pour dénoncer ce crime contraire à toutes les valeurs humaines fondées sur le respect de la dignité de tout un chacun, quelle que soit son sexe, sa couleur, sa langue ou sa religion.
En outre, le mouvement appelle les bonnes consciences de tous les pays qui connaissent la propagation rampante de l'idéologie de l'extrême droite basée sur le mythe de la supériorité raciale, à œuvrer pour constitutionnaliser le principe de l’incrimination de l'islamophobie et des attaques contre les musulmans pacifiques, parallèlement à l’incrimination de l'extrémisme islamiste qui conduit à la haine de l'autre et entrave l'intégration dans les pays d'accueil.