Malgré la réunion tenue lundi 25 mars entre le ministre de l'Éducation nationale et les syndicats représentatifs de l'enseignement, la grève nationale prévue les 26,27 et 28 mars courant est maintenue et pourrait même être prolongée à une semaine.

A la suite des contestations des enseignants cadres des AREF, une réunion s'est tenue ce lundi 25 mars entre le ministre de l'Éducation nationale et les syndicats représentatifs de l'enseignement.

Amzazi a tenu plusieurs réunions avec les syndicats de l’enseignement  (FNE, UMT, FDT, UGTM, CDT, UNTM), s’agissant ce dossier brûlant. La réunion a conduit à un nouvel échec : les syndicats maintiennent la grève qui dure du 26 au 28 mars courant.

Dans une déclaration à Medias24, le SG de la FNE a affirmé que « les Syndicats ne sont pas contre le recrutement régional, mais à condition d'intégrer la Fonction publique ». Des concours pour le recrutement régional avaient été organisés en 2014 et 2015. Les candidats retenus suivaient des formations dans les Centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation (CRMEF). Ils étaient ensuite recrutés dans les régions concernées, tout en intégrant la Fonction publique ».

Une nouvelle mesure prise par les AREF

Les académies régionales de formation vont procéder au remplacement des enseignants stagiaires (promotion 2019) qui s’étaient joints à la grève des enseignants cadres des AREFs. L’information a été rapportée par nos confrères de Medias24.

Pour le ministère, il ne s’agit de grève mais plutôt « un arrêt collectif de travail », vu que la coordination des grévistes n’est pas reconnue parce qu’elle n’est pas organisée en tant que syndicat.

Cette procédure liée au remplacement des enseignants commencera aujourd’hui, par d’autres candidats en listes d’attente, selon la même source.

Compte tenu de la réglementation en vigueur, il s'agit de personnes qui se sont absentées plus de 5 jours ou 10 demi-journées sans justification.

Selon nos confrères de Medias24, le ministre de l’Education nationale Saïd Amzazi donnera une conférence de presse conjointement avec Mostafa EL Khalfi, porte-parole du gouvernement, pour « informer l’opinion publique de ces derniers développements ».