Affaire ''Farmgate'': Le Président sud-africain doit répondre avant le 7 novembre à un panel indépendant

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Le Président sud-africain (photo) disposera alors de 10 jours pour soumettre des réponses écrites.

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Johannesburg - Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, aura jusqu'au 6 novembre prochain pour répondre aux allégations de destitution examinées par un Panel indépendant chargé d’enquêter sur des accusations criminelles portées contre lui concernant l’affaire «Farmgate».

Le panel indépendant, chargé par le Parlement de déterminer si Ramaphosa a un dossier à répondre concernant les allégations de dissimulation d’un vol de millions de dollars en devise perpétré en 2020 dans sa ferme Phala Phala, a donné aux députés six jours pour soumettre des informations pertinentes concernant cette affaire pour évaluation.

Le Président sud-africain disposera alors de 10 jours pour soumettre des réponses écrites. Les six jours des députés ont commencé le 22 octobre et se termineront le 27 octobre, alors que les 10 jours de réponse de Ramaphosa se dérouleront du 28 octobre au 6 novembre.

La présidente de l’Assemblée nationale (Parlement), Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a nommé l'ancien juge en chef Sandile Ngcobo, le juge Thokozile Masipa et l'avocat Mahlape Sello au panel qui procédera à une évaluation préliminaire de la motion du Mouvement de transformation africaine (ATM) contre Cyril Ramaphosa.

Le chef de l'ATM, Vuyo Zungula, avait présenté une motion demandant à l'Assemblée d'ouvrir une enquête sur la destitution du Président Ramaphosa pour «violation grave de la constitution ou de la loi et faute grave».

Selon cette motion, le Président sud-africain fait face à quatre chefs d'accusation liés à la dénonciation inappropriée du crime et au conflit d'intérêts personnels avec sa position officielle.

Le panel ne pourra que recommander si Ramaphosa doit ou non faire l'objet d'une enquête de mise en accusation, mais la décision finale appartiendra à l'Assemblée nationale.

M. Zungula a déposé la requête après que l'ancien chef du renseignement, Arthur Fraser, a déposé en juin dernier une plainte concernant la dissimulation d’un vol de millions de dollars américains commis en 2020 dans la ferme Phala Phala de Ramaphosa à Limpopo.

Selon la plainte de Fraser, des cambrioleurs s'étaient introduits en février 2020 dans une propriété privée du chef d'État, où ils ont volé des millions de dollars en espèce. La plainte accuse M. Ramaphosa d'avoir dissimulé le cambriolage à la police et l'argent au fisc, d'avoir organisé l'enlèvement et l'interrogatoire des voleurs, puis de les avoir soudoyés pour qu'ils gardent le silence.

 

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