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Alger accuse encore le Maroc d'''assassinats ciblés'' au Sahara
Le ministre des AE algérien Ramtan Lamamra
Comme par hasard, ou comme à l’accoutumé, à l’approche de la réunion du Conseil de sécurité où il devrait traiter, entre autres, de la reconduction de la mission Minurso, l'Algérie, qui n’a pas encore digéré l’évolution de la position de l’Espagne sur le Sahara ni le succès de la visite du Premier espagnol au Maroc, a accusé mardi le Maroc d'avoir mené des "assassinats ciblés" ayant fait trois morts, après des informations de presse sur une frappe marocaine meurtrière aux confins des frontières marocaine avec la Mauritanie.
Selon des médias liés aux milices du Polisario qui déclarent cette région zone de guerre après avoir rompu le cessez-le-feu conclu en 1991 sous les auspices de l’ONU, cités par l’AFP, une attaque aérienne attribuée au Maroc aurait visé tôt dimanche des camions près de la frontière entre la Mauritanie et Maroc, faisant trois morts dont la nationalité n'a pas été précisée.
Ni Rabat ni Nouakchott n'ont fait de commentaire au sujet de ces informations, qui n'ont pas été confirmées par des sources indépendantes, précise l’agence officielle française.
Outre les diatribes habituelles contre le Maroc, les Affaires étrangères algériennes renouent avec le bellicisme de leur langage en déclarant que de telles attaques font peser "des risques sérieux de dérives régionales potentiellement périlleuses".
Déjà en novembre dernier, l'Algérie, sans en avoir jamais fait la démonstration ni apporté la moindre preuve, avait annoncé la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement qu'elle avait attribués au Maroc.