Après la sortie de route de Diaz, Madrid multiplie les déclarations pour rassurer Rabat

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Yolanda Díaz qui veux être ‘’la première femme Premier ministre en Espagne”

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Madrid - Le ministre espagnol de la Présidence, Felix Bolanos, a affirmé, vendredi, que son pays doit avoir une "très bonne" relation avec le Maroc qui constitue un "allié stratégique" dans divers domaines.

"Le Maroc est un allié stratégique avec lequel nous devons entretenir une très bonne relation pour le bien de notre pays", a souligné Bolanos, qui était l’invité d’une émission sur la chaîne publique espagnole "La 2".

"Du fait de sa proximité géographique avec notre pays, le Maroc est un partenaire stratégique et un allié fondamental dans une multitude de questions qui affectent la vie quotidienne en Espagne", a relevé le ministre de la Présidence espagnole.

Il s’est félicité des résultats de la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment en matière de gestion des flux migratoires et de coopération économique, commerciale et culturelle.

"La coopération bilatérale porte incontestablement ses fruits. Les accords que nous avons conclus avec le Maroc fonctionnent très bien", a conclu M. Bolanos.

Ce nouveau rappelle est le énième depuis les déclarations de Yolanda Díaz, numéro deux (PDEMOS) du gouvernement qui a qualifié le Maroc de "dictature" dans l'interview diffusée dimanche drenier sur La Sexta. ‘’Il s'agit d'une position personnelle. Ce n'est certainement pas la position de ce parti ou de ce gouvernement", a précisé la porte-parole des socialistes et ministre de l'éducation, Pilar Alegría.

La deuxième vice-présidente du gouvernement et ministre de l'Emploi, Yolanda Díaz, a elle-même essayé d’atténuer sa sortie de route, toujours maladroitement, en remerciant le Maroc d'avoir soutenu les résolutions présentées par l'Espagne à l'ONU, évitant ainsi de répondre à la question de savoir si le pays voisin est une dictature, comme elle l'a affirmé dans une interview dimanche.

Un journaliste a demandé à la dirigeante de Sumar si elle pensait toujours que le Maroc, État membre de l'ONU, était encore une dictature, ou si elle revenait sur la déclaration qu'elle avait faite, elle esquivé en déclarant  : "Ce que je veux dire précisément parce que je suis à l'ONU, c'est que je veux remercier le Maroc parce qu'il a défendu et accompagné non seulement le gouvernement espagnol, mais aussi les autres pays dans le soutien de cette résolution"."Je crois qu'aujourd'hui est un jour de remerciement, a-t-elle ajouté. Le Maroc nous a accompagnés. C'est pourquoi je voudrais aujourd'hui lui dire merci", a-t-elle encore répété.

Evoquant la nouvelle feuille de route, adoptée le 7 avril 2022 à l’occasion de la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au Maroc, à l’invitation du Roi Mohammed VI, Felix Bolanos a rappelé que les deux pays se sont engagés, entre autres, à traiter les sujets d’intérêt commun dans un "esprit de confiance et dans la concertation’’, tout en réactivant les groupes de travail créés entre les deux pays pour relancer la coopération bilatérale multisectorielle.

Dans la Déclaration conjointe ayant sanctionné les travaux de leur 12ème Réunion de Haut Niveau, tenue les 1er et 2 février à Rabat, le Maroc et l’Espagne ont exprimé leur engagement à perpétuer les relations d'excellence qui les ont toujours liés et réaffirment leur volonté de les enrichir en permanence.

Les deux parties ont signé, à cette occasion, plusieurs accords de coopération portant sur différents domaines, dont la gestion de la migration, le tourisme, les infrastructures, les ressources en eau, l'environnement, l’agriculture, la formation professionnelle, la sécurité sociale, le transport, la sécurité sanitaire et la recherche et développement.

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