économie
Comptes nationaux : les sociétés, premiers producteurs de la richesse nationale
En 2015, l’économie nationale a enregistré un Produit Intérieur Brut (PIB) en valeur de 982,2 milliards de DH, en augmentation de 6,3 % par rapport à 2014.
Les comptes nationaux des secteurs institutionnels de l’année montrent que les sociétés financières et non financières créent 42,1 % de la richesse nationale et disposent de 14% du revenu national brut disponible et que les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) produisent 30,3% de la valeur ajoutée totale et disposent de 64,3% du revenu national brut disponible, avec un pouvoir d’achat en amélioration de 1,5% dans un contexte de maîtrise d’inflation.
Par ailleurs, il ressort des comptes nationaux que les sociétés financières et non financières continuent d’être le premier producteur de la richesse nationale malgré un léger recul de leur contribution au PIB. Elles ont contribué pour 42,1% du PIB en 2015 au lieu de 43% en 2014. La contribution des ménages et des ISBLSM au PIB s’est accrue de 0,3 point pour atteindre 30,3% en 2015. En revanche, celle du secteur des administrations publiques est en baisse, passant de 16,7% du PIB en 2014 à 15,9% en 2015.
D’autre part, le HCP note que la rémunération des salaires constitue le premier poste du Revenu Disponible Brut (RDB) des ménages avec 47,4%, suivie du revenu mixte (y compris l’excédent brut du service de logement) avec 42%. L’institution dirigée par Lahlimi souligne également que le revenu disponible des ménages est en hausse de 3% au lieu de 0,5% en 2014. Il a atteint 19 285 DH en 2015 au lieu de 18721 DH en 2014. L’augmentation des prix à la consommation étant de 1,6% en 2015, le pouvoir d’achat des ménages s’est accru, en conséquence, de 1,5% soit 1,4 point de plus qu’en 2014.
Le Haut Commissariat au Plan a précisé également que la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) est de 281,5 milliards de DH en 2015, en augmentation de 2,7% par rapport à 2014. L’épargne nationale, de son côté, s’est située à 278 milliards de DH en 2015 au lieu de 243,9 milliards en 2014, en amélioration de 14% au lieu de 0,7% en 2014.
Le HCP explique, dans ce sens, que globalement, le besoin de financement de la nation, qui représente le solde des opérations économiques avec l’extérieur, a été de 18,9 milliards de DH en 2015 au lieu de 53,3 milliards de DH en 2014, en baisse de 64,4%. Il a représenté, ainsi, 2% du PIB au lieu de 6% une année auparavant.