Double réélection du Maroc au Conseil et au Comité de Règlement des Radiocommunications de l’UIT

5437685854_d630fceaff_b-

Une double élection qui est une reconnaissance du rôle actif du Maroc et de sa contribution à l’élaboration des politiques et des grandes orientations de la stratégie de l’Union Internationale des Télécommunications.

1
Partager :

 

Rabat - Le Maroc a été réélu, lundi, pour un nouveau mandat (2023-2026), par une majorité de 138 voix en tant que l’un des 48 membres du Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), lors de la 22ème Conférence des Plénipotentiaires de l’UIT, qui se tient actuellement à Bucarest, en Roumanie du 26 septembre au 14 octobre 2022, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.

Le Maroc a également été réélu membre du Comité de Règlement des Radiocommunications (RRB) de l’UIT, en la personne de M. Hassan Talib, ingénieur en télécommunications et chef de la Division du Contrôle Technique à l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT), arrivé en tête par 131 voix, ajoute la même source, rappelant que le Royaume siège au sein de ce comité, de façon continue, depuis 1998.

Cette double élection est une reconnaissance par la communauté des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) du rôle actif du Maroc et de sa contribution à l’élaboration des politiques et des grandes orientations de la stratégie de l’Union dans le domaine des télécommunications et du numérique, souligne le communiqué.

Il s’agit également du couronnement des efforts menés par le Maroc pour faire des TIC un outil de développement socio-économique à travers une politique basée sur la libéralisation, l’ouverture, la généralisation et l’équité dans l’accès des pays en développement aux TIC, conformément aux orientations  du Roi Mohammed VI, poursuit la même source.

L'UIT est l'institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l'information et de la communication (TIC). Elle a son siège à Genève, en Suisse, et compte 193 Etats Membres, des régulateurs du secteur des TIC, de grands établissements universitaires et plus de 700 entreprises du secteur privé.

Elle attribue dans le monde entier des fréquences radioélectriques et des orbites de satellite, élabore les normes techniques qui assurent l'interconnexion harmonieuse des réseaux et des technologies et s'efforce d'améliorer l'accès aux TIC pour les communautés mal desservies.

L'UIT opère dans trois secteurs fondamentaux : les radiocommunications, la normalisation et le développement. Le Conseil de l’UIT, un des organes de gouvernance de l’organisation, a pour rôle, entre autres, d’examiner les grandes questions de politique des télécommunications et d’établir un rapport sur la politique et la planification stratégique de l’Union.

Pour sa part, le RRB est un comité composé de douze membres élus pour leurs qualifications et leur expérience dans le domaine des radiocommunications. Il est chargé d’approuver les règles et les dispositions relatives à la réglementation des radiocommunications, notamment l’assignation et l’utilisation des fréquences, et de veiller à leur respect par les Etats membres de l’UIT.

Grâce à l’aboutissement de ces deux candidatures, le Royaume pourra poursuivre son engagement aux côtés de l’UIT pour la consolidation d’une coopération globale dans les domaines des technologies de l’information au service du développement durable et de la stimulation de la croissance, selon le ministère qui précise que ces élections aux organes de l’UIT s’inscrivent dans le cadre des succès successifs du Maroc aux élections dans le système onusien, ce qui confirme la crédibilité dont jouit le Royaume auprès des Etats membres de l’UIT.

Il s’agit également de l’aboutissement d’une forte campagne diplomatique menée, depuis des mois, par le ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger en étroite collaboration avec le ministère délégué auprès du Chef de gouvernement, chargé de la Transition Numérique et de la Réforme Administrative et l’ANRT, conclut le communiqué.

 

lire aussi