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Gueule de bois pour Belani : Le prix Sakharov récuse dès la présélection sa pouliche algéro-polisaroïd
Amar Belani, porteur sans sourciller du pompeux titre d’envoyé spécial pour le Sahara, un titre généralement apanage des vraies puissances
Par Adil ZAARI JABIRI (MAP avec Quid)
Bruxelles – Le Parlement européen a dévoilé, jeudi, les trois finalistes du Prix Sakharov 2021 pour la liberté de l'esprit. L'information peut paraître anodine car le prix est accordé chaque année par l’institution parlementaire européenne pour récompenser les militants, les vrais, les authentiques s’activant dans les domaines des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Mais même marronnier, le sujet mérite qu’on s’y arrête cette année puisque le Parlement européen avait été saisi d’une candidature impulsée par l’Algérie, celle d’une certaine Sultana Khaya, activiste des milices du Polisario se faisant passer pour une damnée de la terre pour son «combat» contre les moulins à vent des droits de l’homme dans les territoires marocains du Sahara.
Le Parlement européen a d’emblée écarté cette candidature farfelue pour ne retenir que celles des femmes Afghanes qui se battent pour l'égalité et les droits de l’homme, de l'opposant russe Alexeï Navalny et de l’ancienne Présidente par intérim de Bolivie Jeanine Áñez.
Le lauréat du Prix Sakharov 2021 sera sélectionné parmi ces trois candidats par le Président et les chefs de file des groupes politiques du Parlement européen le 21 octobre prochain. C’est donc une affaire sérieuse.
Croyant bénéficier des complicités d’antan au sein du Parlement européen, le Polisario s’est vu infliger une sérieuse raclée de la part des eurodéputés qui ne veulent plus leur accorder de crédit, ni même le bénéfice du doute.
Peine perdue donc. L'opération menée par l’inénarrable Amar Belani et consorts depuis plusieurs mois dans les coulisses du Parlement européen pour octroyer à leur marionnette, Sultana Khaya, le prix Sakharov, s’est heurtée à la conscience d’eurodéputés de discerner la propagande du militantisme. Une déception pour l’Algérie qui a accompagné cette candidature d’une campagne médiatique faisant croire que c’était dans la poche.
Les eurodéputés ont aussitôt compris que la candidature de cette «icône» de pacotille au prestigieux prix Sakharov procède de la campagne hystérique et mensongère que mènent l’Algérie et le Polisario autour de la situation des droits de l’homme dans les provinces du sud.
Ils ont pris le temps d’enquêter, de se renseigner et de s’assurer que la dénommée Sultana Khaya tout comme ses complices Aminatou Haidar et autres Naama Asfari ne sont pas des activistes pacifiques des droits de l’homme, mais plutôt des mercenaires à la solde d’Alger.
Pour rappel, la candidate déboutée avait participé, du 1er au 12 janvier 2019, à des exercices militaires encadrés par l’Algérie durant lesquels elle avait appelé à la violence armée contre les civils au Sahara marocain. Des photos montrant l’intéressée en treillis militaire et brandissant un fusil kalachnikov avaient fait le tour de la toile. Elles ont été versées comme pièces à conviction dans les documents du Conseil de Sécurité de l’ONU établissant ainsi le lien avéré entre le Polisario, l’Algérie et le crime organisé dans la région. Et comme nous le rappelle la sagesse arabe : la corde du mensonge est courte !