Washington - Hakeem Jeffries a été élu mercredi chef des démocrates à la Chambre américaine des représentants, succédant à Nancy Pelosi. C’est sans une success story personnel, mais qu’apporterait-il à la communauté noirs américaines, qu’on appelle toujours Afro-américains alors que pour les blancs on ne parle pas d’Euro-américains. Le passage de Barak Obama par la Maison pour deux mandats n’a pu en tout cas empêcher les malheureux évènements qui ont provoqué le mouvement Blacks Lives Matter dont la vie continue à ne pas compter.

Any way, comme disent les anglo-saxon, Jeffries est devenu le premier homme noir à diriger un parti au Congrès des Etats-Unis.

De l’avis des analystes, cette élection n'est pas une surprise. Après l'annonce par Mme Pelosi et ses deux principaux adjoints, début novembre, qu'ils quitteraient la direction du parti l'année prochaine, Jeffries était l'un des trois dirigeants de la nouvelle génération des démocrates qui ont rapidement pris le relais pour conforter leur place de successeurs incontestés, aux côtés des élus Katherine Clark (Massachusetts) et Pete Aguilar (Californie).

Jeffries a indiqué qu'il va se concentrer sur la transition des démocrates vers la minorité et "la responsabilité solennelle" qu'il est sur le point d'assumer.

"En tant qu'Afro-américain, cela envoie le message à ce pays qu'il est temps pour une réelle diversité et inclusion. Et il y a tellement de personnes de couleur qui sont capables et compétentes et qui peuvent diriger”, a souligné la députée démocrate Maxine Waters.

"C’est une excellente image pour les personnes de couleur, et pour les Noirs et les petits garçons noirs pour pouvoir aspirer à une position aussi élevée que celle-là”, estime-t-il très optimiste.

Jeffries succède ainsi à Nancy Pelosi, considérée comme une figure emblématique des démocrates.

Première femme dans l'histoire des Etats-Unis à occuper le poste de présidente de la Chambre des représentants, Mme Pelosi a dirigé le groupe des démocrates pendant deux décennies à la chambre basse du Congrès.

Suite aux dernières élections de mi-mandat, les démocrates ont perdu leur majorité à la Chambre des représentants et devront se contenter du contrôle du Sénat.