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JO 2024: Il n’y a pas eu de taxis volants au ciel parisien
« La certification du "Volocity", l’engin conçu et fabriqué par Volocopter, a subi un "décalage de quelques semaines" lié à ses moteurs. » (directeur général exécutif du Groupe ADP)
Paris - Les promoteurs des "taxis volants" électriques, qui voulaient profiter de la vitrine médiatique des Jeux Olympiques pour lancer des vols d’expérimentation à Paris, y ont renoncé faute de certification des moteurs dans les temps, ont-ils annoncé jeudi.
Le gestionnaire d’aéroports "Groupe ADP" et la start-up aéronautique allemande "Volocopter" visent désormais un vol "d’ici à la fin de l’année" depuis une plateforme flottante sur la Seine.
En attendant, les promoteurs prévoient d’organiser des démonstrations avec un prototype, sans passager, jeudi et dimanche à l’aérodrome francilien de Saint-Cyr-l’Ecole.
Cité par la presse de l’Hexagone, Edward Arkwright, directeur général exécutif du Groupe ADP, qui gère des aéroports et aérodromes de la région parisienne, dont Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, a expliqué que la certification du "Volocity", l’engin conçu et fabriqué par Volocopter, a subi un "décalage de quelques semaines" lié à ses moteurs.
Le PDG de Volocopter, Dirk Hoke a, quant à lui, attribué ce retard à "un sous-traitant américain qui n’était pas capable de fournir ce qu’il avait promis".
Initialement, ADP et Volocopter, souhaitaient effectuer des vols à partir d’une plateforme aménagée, amarrée à un quai sur la Seine, en capitalisant sur l’attention mondiale portée aux JO.
Leur objectif était de démontrer la faisabilité d’un nouveau mode de transport en zone urbaine dense, en faisant circuler ces appareils à décollage et atterrissage vertical entre plusieurs "vertiports".
Le projet avait déjà vu ses ambitions révisées en baisse ces derniers mois, Volocopter n’ayant pas obtenu une certification de l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) pour accueillir des passagers.