Ouagadougou - Le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a appelé l’armée à reprendre les opérations antiterroristes "de manière active", afin de traquer les "ennemis" jusqu’à leur dernier retranchement, soulignant que le pays "n’abdiquera jamais " face au terrorisme.

Dans un message diffusé mardi soir à la veille de la 64è fête de l’indépendance du Burkina Faso, le Capitaine Traoré a instruit tous les groupements militaires à reprendre les opérations de manière active.

"Plusieurs opérations ont d’ores et déjà commencé et vont s’intensifier", a-t-il déclaré, soulignant que "l’armée ira où elle doit aller pour sécuriser nos richesses".

"Au sol comme dans les airs, nous allons traquer ces ennemis de la nation jusqu’à leur dernier retranchement ", a-t-il promis.

Tout en louant le sacrifice consenti à travers les contributions à l’effort de guerre, les taxes et les prélèvements, le président burkinabè a indiqué que ces contributions ont permis "aujourd’hui aux forces combattantes d’être bien équipées, et bien formées".

" Nous poursuivrons dans ce sens pour que nous puissions monter en puissance au niveau de l’armée, construire une armée forte et pouvoir l’équiper comme il le faut. Il n’y a aucun développement, aucune paix possible sans une armée forte", a lancé le Capitaine Traoré.

Il a affirmé qu’il continuera à équiper les Forces combattantes afin qu’elles poursuivent les opérations de reconquête et de maillage du territoire, pour recouvrer l’intégralité du pays.

"L’armée ira où elle doit aller pour sécuriser nos richesses, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Nous sommes victimes de nos richesses. Ces richesses que les impérialistes veulent coûte que coûte reprendre et nous maintenir dans l’esclavage. Nous allons les sécuriser", a par ailleurs déclaré le Président du Faso.

Il a de nouveau demandé aux membres des groupes terroristes de "se rendre à nos différentes forces en déposant les armes et leurs logistiques. Le cas échéant, combattez- les jusqu’au dernier".

Depuis 2015, l’insécurité dans ce pays d’Afrique de l’Ouest a coûté la vie à de nombreuses personnes et fait des milliers de déplacés. Les autorités burkinabè multiplient les actions pour endiguer ce phénomène.