Le télétravail a réduit de beaucoup la valeur des propriétés commerciales

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New York - La persistance du télétravail réduit la valeur des propriétés commerciales. C’est qu’a démontré jeudi l’agence de notation Moody’s en révélant qu’aux Etats Unis d’Amériques cette réduction a été de 250 milliards de dollars

Dans un nouveau rapport, l’agence indique que près d’un quart de tous les espaces de bureaux aux États-Unis seront vacants d’ici 2026 en raison de la persistance du travail à domicile, ce qui réduit la valeur des propriétés commerciales jusqu’à 250 milliards de dollars.

Les taux des bureaux vacants devraient atteindre 24%, contre 19,8% au premier trimestre de cette année, note le rapport, précisant que les revenus des propriétaires de bureaux sont ainsi réduits de 8 à 10 milliards de dollars.

Ces chiffres illustrent, selon Bloomberg, les "sombres" perspectives auxquelles sont confrontés les propriétaires immobiliers et les prêteurs alors que des employeurs continuent d’abandonner les bureaux et d’autres optent pour le travail hybride.

Un total de 85% des organisations nord-américaines interrogées par la société Jones Lang LaSalle ont mis en place le travail hybride, indique l’agence US, ajoutant que le taux d’occupation des bureaux dans les métropoles américaines se chiffre à 50% des niveaux d’avant la pandémie de Covid-19.

"L’argument en faveur du maintien, voire de l’augmentation du recours au travail à distance, reste convaincant pour de nombreuses entreprises", ont constaté les auteurs du rapport de Moody’s. "Si la productivité reste stable et que les coûts peuvent être réduits en renonçant aux espaces de bureau, la justification d’imposer la présence physique diminue", expliquent-ils.

L’analyse de Moody’s s’est focalisée sur les secteurs de cols blancs qui ont les taux de travail à domicile les plus élevés et qui représentent également la part du lion des immeubles de bureaux aux États-Unis, comme les secteurs de la finance, de l’information, de l’immobilier et de l’administration.

Elle tient compte de ceux qui travaillaient à domicile avant la pandémie et explique la baisse continue de l’espace de bureau alloué par travailleur, qui a commencé après la crise financière de 2008 et s’est accélérée depuis.

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