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Les menaces du Polisario ne feront que précipiter son inscription sur la liste noire (MSP)
Le chef de la milice moribond du Polisario lors de son hospitalisation en Algérie après son retour d’Espagne où il s’était rendu clandestinement sous le nom de Benbattouche, ici le président Tebboune et le patron de l’Algérie le général Chengriha rendant visite à leur proxy
Commentant les déclarations du chef des milices du Polisario, Brahim Ghali, aux médias espagnols, menaçant l'Espagne de payer la facture de sa nouvelle position, et celles de son chef militaire appelant à des actions et des attaques dans les villes du Sahara, le MSP (Mouvement Sahraoui pour la Paix dissident du Polisario) exprime son plus fort rejet de ce langage malheureux qui ne fera que prolonger le conflit et les souffrances du » peuple sahraoui », rapporte Info Marruecos.ma
Tout en réitérant son soutien à la volonté de l'actuel gouvernement espagnol de contribuer à la solution pacifique du problème du Sahara « conformément à ses responsabilités historiques », le Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) considère que le recours aux menaces et aux actions violentes dans les centres urbains est une preuve de l'échec de la voie militaire et de la mauvaise décision prise par la direction du Polisario fin 2020 lorsqu'elle a décidé de rompre unilatéralement le cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
Le MSP considère que les menaces du djihadisme islamique et ses méthodes violentes ne cadrent pas avec « la culture de la société sahraouie » et ne feront que précipiter l'inclusion du Polisario sur la liste noire des groupes terroristes et jetteront la suspicion sur tout Sahraoui dans tous les coins du monde.