MD Sahara : plaidoyer à Dakhla pour une meilleure gouvernance dans le continent africain

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Deuxième édition du Forum MD Sahara organisé sous le thème "Le Maroc en Afrique, un choix Royal pour un Continent global et intégré"

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Dakhla - Des responsables et experts marocains et internationaux ont plaidé, samedi à Dakhla, pour une meilleure gouvernance dans le continent africain, en matière d'urbanisme, de gestion de l’eau, de digitalisation et de gestion de la sécurité routière.

Bourita : l'attachement du Royaume aux idéaux panafricains de solidarité, de coopération, de paix et de développement

Dakhla – Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a réaffirmé, samedi à Dakhla, l'attachement du Royaume aux idéaux panafricains de solidarité, de coopération, de paix et de développement, ainsi que sa volonté résolue à consolider, conformément aux Hautes Orientations du Roi, l'esprit de l'unité, de la solidarité et de la coordination autour de thématiques stratégiques d'intérêt commun pour une meilleure intégration et un développement durable du continent africain.

Dans une allocution lue en son nom par l'ambassadeur, directrice des Affaires africaines au Ministère des Affaires étrangères, Lamia Radi, à l'ouverture de la deuxième édition du Forum MD Sahara organisé sous le thème "Le Maroc en Afrique, un choix Royal pour un Continent global et intégré", M. Bourita a souligné que "la politique africaine du Maroc a atteint aujourd'hui, un seuil nouveau, un nouveau palier au niveau de sa portée géographique, de son contenu, de la nature de ses projets et de sa dimension institutionnelle".

“Le Royaume est passé à une politique dense et multidimensionnelle en nouant des partenariats multisectoriels, établis selon une démarche globale, intégrée et inclusive visant à promouvoir la paix et la stabilité, à favoriser le développement humain durable et à préserver l'identité culturelle et spirituelle des peuples africain”, a-t-il fait savoir.

M. Bourita a, en ce sens, expliqué que la réintégration par le Maroc de sa Famille institutionnelle au sein de l'Union Africaine a permis au Royaume de s'impliquer dans les différentes stratégies sectorielles de développement en Afrique et d'y contribuer efficacement en les enrichissant de l'expérience que le Maroc a accumulée dans de nombreux secteurs.

“Depuis son accession au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectué plus de 50 visites officielles dans différentes régions du continent et dans plus de 25 pays, reflétant à bien des égards, Sa Vision Stratégique de hisser les relations de coopération du Royaume avec les pays africains vers un partenariat stratégique agissant et solidaire”, a tenu à rappeler le ministre, mettant en avant l'ampleur des investissements réalisés et projets inaugurés dans l'agriculture, l'habitat, les télécommunications, les banques et les infrastructures de base ainsi que le renforcement des échanges commerciaux.

Dans cette même veine, M. Bourita a rappelé que depuis l'an 2000, le Maroc a conclu, dans différents domaines de coopération, plus de 1000 accords avec les pays africains, apportant ainsi son expertise et partageant son savoir-faire avec ses pairs africains afin de concrétiser les ambitions d'un nouveau modèle de coopération Sud-Sud mutuellement bénéfique, impliquant des formules public/privé et une coopération triangulaire avec les partenaires du Nord.

Et d’ajouter que la mise en œuvre de ce modèle est déjà matérialisée par une forte présence des entreprises marocaines en Afrique, faisant ainsi du Royaume le deuxième investisseur africain dans le continent et le premier dans la région de l'Afrique de l'Ouest.

Ainsi, les Visites Royales ont abouti à la mise en place de projets stratégiques d'envergure, dont le projet de Gazoduc Maroc-Nigeria qui bénéficiera à toute l'Afrique de l'Ouest et contribuera à structurer un marché régional de l'électricité, et constituera une source substantielle d'énergie au service du développement industriel, de l'amélioration de la compétitivité économique et de l'accélération du développement social, a-t-il précisé.

Il s’agit, a-t-il tenu à préciser, d’”une volonté qui va de pair avec les objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine pour la réalisation d'une Afrique intégrée, prospère et pacifique, représentant une force sur la scène internationale, et dont la responsabilité nous incombe de l'ériger en un instrument privilégié pour notre action solidaire et concertée collective”.

Le ministre a ajouté, dans ce cadre, que cette vision d'intégration régionale se trouve aussi confortée par l'adhésion du Royaume à la Zone de Libre-Echange Continentale (ZLECAF), dont l'opérationnalisation permettra d'ouvrir un marché de 1,2 milliard de consommateurs et d'accroître le commerce intra-africain.

“En tant que partenaire engagé pour la paix et la sécurité en Afrique, le Maroc qui a abrité en mai 2022 les travaux de la Réunion Ministérielle de la Coalition Internationale anti-Daesh, apporte sa contribution aux efforts de la communauté internationale pour le rétablissement de la paix et de la stabilité”, a-t-il indiqué, notant que le Royaume continue également à mettre à la disposition des pays frères et amis africains qui le souhaitent, toute son expérience et ses moyens pour les aider à asseoir et préserver la sécurité et la paix dans leurs pays.

M. Bourita a, par ailleurs, fait observer que la sécurité alimentaire constitue également l'un des grands défis sécuritaires et un grand pilier de l'accélération du développement du capital humain, économique et social en Afrique.

“Outre le climat d'instabilité et d'insécurité qui sévit dans plusieurs régions du Continent, les épidémies, les invasions acridiennes, l'instabilité des marchés internationaux de denrées alimentaires, les changements climatiques, en particulier la sécheresse, aggravent le phénomène de l'insécurité alimentaire au niveau du Continent”, a-t-il noté.

C'est dans cet esprit que le Roi a lancé, à l'occasion de la COP22, l'initiative "Triple A" dans le but de plaider pour une sécurité alimentaire en Afrique et assurer une prise de conscience des enjeux de l'agriculture africaine dans les négociations internationales, a rappelé le ministre, notant que le lancement par le Souverain de projets d'envergure de production de fertilisants dans plusieurs pays africains atteste de la vision solidaire du Royaume de contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique.

“Confortant le partenariat fructueux dans le domaine agricole instauré par le Royaume avec de nombreux pays africains, ces initiatives s'inscrivent en droite ligne avec la politique de Coopération Sud-Sud prônée par Sa Majesté le Roi qui, par le biais d'actions concrètes, procurent un appui aux efforts déployés dans le contexte des objectifs ambitieux fixés dans la Déclaration de l'Union Africaine de Malabo de 2025, et des objectifs de l'Assemblée Mondiale de la Santé et du Programme de Développement Durable pour 2030”, a enchaîné M. Bourita.

Il a, par ailleurs, souligné que conformément à la Vision de Sa Majesté le Roi pour une mobilisation des actions solidaires pour le renforcement de la résilience du continent contre les épidémies, le Maroc a démarré, fin 2022, avec l'unité industrielle de fabrication de vaccins covid et d'autres vaccins, sise à Ben Slimane, la production de 20 millions de doses de vaccins et compte produire à partir de 2025 plus de 2 milliards de doses.

Et de conclure que cette initiative constitue le prolongement des actions solidaires du Royaume envers son continent d'appartenance et émane de sa conviction profonde dans sa quête d'unité au destin partagé.

Amrani : Un changement de paradigme s'impose en Afrique

L'Afrique doit opérer aujourd'hui un changement de paradigme, en vue de parvenir à un développement socio-économique plus juste et équitable, a souligné, samedi à Dakhla, l’ambassadeur du Maroc en Afrique du sud, Youssef Amrani.

Intervenant lors d’un panel en marge de la 2ème édition du forum MD Sahara, M. Amrani a indiqué que "notre action commune est appelée continuellement à se focaliser sur plus de justice sociale, de démocratie et de développement humain pour atteindre un niveau de stabilité suffisamment pondéré, en faveur d'un continent plus prospère et plus audacieux".

"Il n’en demeure pas moins que les perspectives de l’émergence africaine restent tributaires de l’articulation d’un véritable système d’intégration régional, qui soutient non seulement la complémentarité économique mais également des volontés politiques convergentes engagées à l’unisson pour l’intérêt du Continent, et ce en dehors de toute courtes vues politiciennes et idéologiques", a-t-il plaidé.

L’Afrique est une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques divers et des ambitions affirmées, a-t-il enchainé, notant que "l’intégration au niveau du continent connaît des modèles relativement avancés qui fonctionnent et d’autres relativement timides moins performants’’.

"Plusieurs groupements régionaux dont la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), se sont distingués dans leur capacité à créer des de l’unité et de l’homogénéité, s’est-il-félicité.

Dans ce cadre, le diplomate a mis en avant la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf ) qui selon, lui, marque le début d’un plan collectif plus large et d’un nouveau modèle de co-développement solidaire, efficace et inclusif au service du citoyen africain.

Il a, dans ce sens, rappelé que la ZLECAF s’inscrit parfaitement dans la vision de SM le Roi Mohammed VI, pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l’Afrique parmi ses principales priorités.

De même, M. Amrani a estimé que l’Afrique a besoin d’engager un débat de fond sur ses capacités d’intégration, expliquant qu’il ne s’agit pas de calquer le modèle européen, puisqu’il a d’autres réalités, exigences et aspirations.

Dans cette lignée, il a appelé à "mettre en place une approche capable de trouver des équilibres parfois délicats, entre les disparités de nos tissus économiques, de nos législations respectives et de nos procédures".

Par ailleurs, M. Amrani a mis l'accent sur les défis complexes en matière de sécurité qui gagnent du terrain et qui constituent une menace sérieuse pour la stabilité du continent africain, expliquant qu’ils sont de plus en plus interdépendants, évoluent rapidement et entravent les capacités de développement, de paix et de sécurité.

"L’Afrique a plus que jamais besoin de paix et de croissance pour soutenir son émergence et son progrès", a-t-il fait remarquer, notant que "la paix et la croissance nous obligent, à choisir volontairement l'unité plutôt que la division et à privilégier le dialogue à toutes formes de manipulations politiques”.

Le temps des idéologies a pris fin, a-t-il martelé, relevant que le peuple africain a besoin de leaderships pertinents plaçant la dimension humaine au centre de toute politique nationale ou continentale.

Hafidi : L'Afrique dispose de tous les ingrédients pour relever les défis de l’indépendance énergétique

L’Afrique dispose de tous les ingrédients pour relever les défis de la dépendance énergétique et favoriser une énergie très bon marché et compétitive, comme facteur et une composante majeure du développement économique, a indiqué, samedi à Dakhla, le directeur général de l’Office national de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), président du Conseil d’Administration du Global Sustainable Electricity Partnership (GSEP), Abderrahim El Hafidi.

Intervenant lors d'un des panels tenus dans le cadre de la deuxième édition du Forum MD, M. El Hafidi a mis en avant les ressources énormes dont regorgent les pays africains, notamment en matière énergétique et hydrique, notant que l’incapacité de l’Afrique à valoriser cette richesse entrave le développement du continent.

A cet égard, il a relevé que l'Afrique dispose de plus de 12% des réserves mondiales en pétrole, plus de 8% de gaz naturel et plus de 6% de charbon, appelant à transformer ces ressources énergétiques fossiles en électricité, en énergie thermique et en infrastructure de base.

Pour sa part, l’administrateur directeur général délégué de Bank of Africa, Brahim Benjelloun Touimi, s'est félicité des choix extrêmement visionnaires du Maroc en faveur de l’Afrique qui constitue "notre présent et notre avenir", appelant à faire preuve d’un "afroptimisme raisonné" pour mieux exploiter les cinq formes de capital disponibles en Afrique (naturel, immatériel, environnemental, humain et social).

Dans cette perspective, il a plaidé pour la formation, l’empowerment, le suivi et le renforcement de la présence des acteurs économiques sur le continent afin d’assurer une meilleure implantation et une gestion optimale des ressources.

De son côté, le directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Khalid Safir, a fait observer que l’Afrique est un continent qui émerge et qui place le développement économique au sommet de ses priorités, ajoutant que de par sa diversité et de ses ressources humaines et naturelles, le continent dispose d’atouts considérables pour parvenir à générer une croissance inclusive et éradiquer la pauvreté.

Il a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de transformer ce potentiel en richesse, à travers une approche de politique intégrée et globale et l’efficience des moyens, dans le but d’accélérer la reconstruction dans une logique de partenariat Sud-Sud, de rattraper les retards constatés et de renforcer le commerce intrarégional.

Pour le directeur général de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques au ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques, Brahim Benmoussa, l’ancrage du Maroc en Afrique s’est davantage enraciné avec SM le Roi Mohammed VI qui lui a donné une forme grâce à une vision Royale altruiste et déterminée de l’Afrique, notant que cette diplomatie porte très haut les valeurs de paix, de dialogue, de coexistence, de respect mutuel, de non-ingérence dans les affaires intérieures et du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats.

Il a appelé les gouvernements et les acteurs de tous bords à redoubler d’effort afin de sortir le continent africain de la dépendance, par le truchement de la consolidation des liens économiques et des échanges commerciaux.

Des experts appellent à une exploitation optimale des ressources en Afrique en faveur du développement

S'exprimant à son tour, l’ex-secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta, a souligné la nécessité d’intégrer le marché mondial avec plus de compétitivité, de favoriser les investissements, d’améliorer l’attractivité et la supply chain et d’accorder une place prioritaire à l’approvisionnement.

Mme Boucetta a, dans ce sens, souligné la nécessité de tirer profit du potentiel africain pour rebooster l’économie et réduire tous les gaps enregistrés pour créer des opportunités d’emploi, appelant à favoriser la transition énergétique, la diversification des sources, l’hydrogène vert et les nouvelles technologies en la matière, outre le développement d’une industrie locale et la compétitivité internationale.

Pour sa part, le directeur général de l’Agence marocaine pour l’Efficacité énergétique, Saïd Mouline, a insisté sur la décarbonation des économies africaines et la gestion des énergies et des déchets, à travers la bonne gouvernance, dans le cadre du partenariat public-privé qui nécessitent la confiance entre les partenaires, la transparence dans les contrats et la convergence des orientations.

De son côté, Ali Mehrez, chargé des missions en charge du Partenariat stratégique au sein de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), a affirmé qu’il est temps pour l’Afrique de valoriser ses richesses car elle dispose des ressources naturelles et humaines nécessaires pour le développement, brille par sa jeunesse et déborde d’énergie et d’innovation, appelant les pays africains à se mettre ensemble et à se faire confiance pour construire une position plus forte sur la carte des chaînes de valeur mondiales.

Dans le même ordre d'idée, la présidente directrice générale de Diana Holding, Rita Zniber, a relevé l’importance de la création d’un climat favorable aux affaires et de la promotion du développement humain et économique dans un environnement optimal, en vue de faire face à trois problématiques majeures, à savoir la dégradation de l’environnement, la fragilité économique et la sécurité alimentaire.

Banon : multiplier les regroupements entre les Etats pour parler de la même voix

S’exprimant durant cette 2ème édition de MD Sahara qui se tient à Dakhla, l’expert en géopolitique et Président du Cercle d’amitié Maroc-Israël (CAMI), Gabriel Banon, a indiqué que l’Afrique qui est dotée de pays puissants économiquement ou politiquement, est appelée à "multiplier les regroupements entre les Etats pour parler de la même voix".

La coopération n’est pas l’unique défi que le continent doit relever, a noté M. Banon, précisant que les enjeux de l’exode rural qui a engendré une urbanisation rapide et non planifiée, ainsi que la fuite des jeunes cerveaux vers l’étranger, sont des obstacles auxquels le continent doit faire face, soulignant que "la capacité d’un pays à se développer tient dans sa capacité à gérer correctement sa démographie, pour développer la productivité des jeunes".

L’experte juridique et institutionnelle en eau et développement durable, présidente de la coalition marocaine pour l’eau (COALMA) et gouverneure au Conseil Mondial de l’eau, Houria Tazi Sadeq, a indiqué, elle, que le défi majeur de la décennie à venir est le stress hydrique et la gestion de l’eau.

Elle a rappelé, dans ce sens, que la demande en ressources hydriques en Afrique dépasse largement l'offre, inégalement répartie, 1/3 de la population africaine n’ayant pas accès à l’eau potable, 30% seulement ayant accès aux services d’assainissement et 65% pourraient être confrontés au stress hydrique, d’ici 2025, ajoutant que le développement urbain rapide des pays africains, entraine des besoins plus importants en eau et en réseaux d’assainissement.

Ce stress hydrique, a poursuivi Mme Tazi Sadeq, est en partie causé par le réchauffement climatique, dont "on ne connait pas encore les conséquences exactes", appelant à une meilleure gestion des ressources hydriques ainsi que la mise en place d’action communes et efficaces pour traiter non seulement le problème de l’accès à cette ressource, mais aussi faire face à sa raréfaction.

Dans un autre volet, le directeur du pôle de communication, éducation et prévention routière à l’Agence nationale de la Sécurité Routière (NARSA), Abdessadek Maafa, a indiqué que la question de la sécurité routière est liée à la question de la santé publique, de par les pertes humaines et le nombre important de blessés enregistrés chaque année.

"Le bilan dans notre continent reste négatif, avec une perte socioéconomique qui avoisine les 10 milliards de dollars", a-t-il déploré, ajoutant que "dans le cadre de la coopération Sud-Sud, nous essayons d’échanger les expériences et expertises avec les pays africains amis et frères, notamment en matière de formation, de permis de conduire, de carte grise et de digitalisation des procédures, ainsi que la prévention afin d’atteindre une meilleure sécurité routière.

Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI et organisée par le groupe média Maroc Diplomatique, l'édition 2023 du MD Sahara, qui se poursuit jusqu’au 05 mars courant, est consacrée à l’Afrique, aux actions entreprises par le Royaume en faveur du continent ainsi qu’aux réalisations de la diplomatie marocaine.

L’objectif étant de mettre en avant le rôle crucial que joue le Maroc au sein de l’Afrique en tant que puissance africaine et leader continental engagé en faveur de la libération politique et économique et du développement du continent.

A travers une diplomatie bilatérale et multisectorielle réussie, prônant une coopération Sud-Sud solidaire, le Royaume ne cesse de réaffirmer son identité africaine et accorde une place de choix au développement de ses relations avec les autres pays africains frères.

La deuxième édition du MD Sahara se veut un événement qui réunit des experts, diplomates et décideurs des secteurs privé et public, du Maroc et d’autres pays d’Afrique, en vue de partager leurs expériences et d'échanger autour de multiples thématiques dont la diplomatie classique, le renforcement des relations bilatérales, les diplomaties sécuritaire, alimentaire et énergétique, outre le codéveloppement et la solidarité Sud-Sud.

 

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