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Mélilia: 2000 assaillants c’est au moins deux bataillons d’une armée, Sanchez se défausse, puis se rattrape
Interrogé sur le drame de Mélilia, Pedro Sanchez s’est défaussé sur le Maroc sans toutefois se départir de sa position sur l’important rôle du royaume et sur les ramifications mafieuses te suspectes de l’assaut du 24 juin.
Le drame de Mélilia, qui a coûté la vie à 23 migrants le 24 juin, et fait 140 blessés parmi les forces de l’ordre marocaines dont 5 grièvement, continue d’agiter le bocal hypocrite des droits-hommistes en Espagne ou encore de Human Rights Watch.
.Interrogé sur les images qu'il a prétendu n'avoir pas vues lors de sa dernière intervention, mercredi, sur le sujet, et sur le "respect des Droits de l'Homme dans pareille situation", Pedro Sanchez a affirmé que "c'est le gouvernement du Maroc qui devrait répondre à cette question".
"Nous devons, nous, parler de ce que l'on fait en Espagne", a poursuivi Pedro Sanchez.
Il s’est toutefois rattrapé en disant "reconnaître l'effort que fait le Maroc, qui souffre d'une pression migratoire, pour défendre des frontières qui, selon son expression, ne sont pas les siennes mais celles de l'Espagne" et évoquant la "solidarité" dont doivent faire preuve selon lui l'Espagne et l'Europe vis-à-vis du Maroc.
.Si les images sélectives diffusées que privilégie ce concert de duplicité montrent le des policiers marocains assénant des coups et les forces de l'ordre espagnoles tirant des gaz lacrymogènes sur des hommes accrochés à des grillages, elles omettent de montrer les images avérées des assaillants de la clôture coloniale de Mélilia armées de gourdins et d’armes dont des lances fabriquées artisanalement en tête de plus de 2000 migrants en situation irrégulière (pour indication 2000 c’est au moins deux bataillons d’une armée) prenant d’un assaut concentré le point de passage de la ville occupée.
Pour le Premier ministre espagnol, Mélilia est "le dernier épisode d'une tragédie qui a commencé bien avant, à plusieurs kilomètres de là", parlant de nouveau d'une attaque violente, avec des hommes "armés", et d'un évènement orchestré par les "mafias", un argument que le gouvernement espagnol ne cesse de rappeler.
Comme par hasard, ce nouveau drame migratoire après que Madrid et Rabat ont normalisé à la mi-mars leurs relations à la suite d'une brouille diplomatique de près d'un an à propos du Sahara marocain, l’Espagne finissant pas admettre que le plan d’autonomie marocain est la solution la plus sérieuse, réaliste et crédible à ce conflit.