Rapport alternatif en 63 recommandations sur les droits à la santé sexuelle et reproductive

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Le rapport passe en revue les principaux aspects des droits humains en lien avec les DSSR et les libertés individuelles des groupes minoritaires.

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Rabat - L'Association marocaine de planification familiale (AMPF) a présenté, mardi à Rabat, son rapport alternatif au quatrième rapport national pour l’Examen Périodique Universel (EPU), sur la situation des droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR) et des libertés individuelles au Maroc.

Élaboré de manière participative avec une coalition d’ONGs, ce rapport passe en revue les principaux aspects des droits humains en lien avec les DSSR et les libertés individuelles des groupes minoritaires.

"Les différentes associations ont émis un certain nombre de recommandations qui devraient figurer au niveau de ce rapport alternatif, qui sera inséré, ce mardi, dans la plateforme des Nations Unies", a souligné le directeur exécutif de l’AMPF, Abdellatif Maamri.

Dans une déclaration à l’issue d'un atelier de présentation de ce rapport, M. Maamri a indiqué que ce document comporte 63 recommandations, qui touchent plusieurs axes relatifs aux droits humains, en particulier les DSSR.

Concernant les nouvelles recommandations publiées dans ce rapport, M. Maamri a mis en avant l'accompagnement par l’AMPF du chantier de la généralisation de la couverture sociale, appelant à "intégrer certaines populations démunies qui n’ont pas été incluses dans ce projet".

Il s’est également arrêté sur la question de la protection des enfants contre les violences sexuelles "qui ne doivent plus être tabou et faire partie des débats publics".

Interrogé sur le rôle que peut jouer une telle initiative dans l’amélioration des DSSR au Maroc, il a fait savoir que ce rapport parallèle, qui a été déposé aux Nations unies, constitue, aux côtés du rapport du gouvernement marocain, "deux outils complémentaires qui confortent les efforts visant à promouvoir les droits humains au Maroc".

L’EPU est l’un des mécanismes piliers sur lequel s’appuie le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies pour suivre et examiner sur une base périodique si ses 193 États membres respectent leurs obligations et leurs engagements en matière des droits humains et libertés fondamentales. Son objectif est d’améliorer la situation des droits de l’Homme dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l’Homme où qu’elles se produisent.

Le gouvernement marocain avait soumis son troisième rapport national à l’EPU des droits de l’Homme en 2017. Il avait recueilli, suite à cet examen, 244 recommandations concernant plusieurs aspects relatifs aux droits de l’homme dont certains sont en relation avec les DSSR et les libertés individuelles des groupes minoritaires.

 

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