Sahara, traite des humains, égalité des genres, Afrique, conjoncture internationale et multilatéralisme…, les messages du Maroc à l’ONU

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‘’L’Afrique est le continent qui paye le plus lourd tribut à la conjoncture économique née de l’actuelle crise géostratégique mondiale, subissant de plein fouet le renchérissement des prix des denrées alimentaires et énergétiques.’’ (A Akhannouch devant l’AG de l’ONU)

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Exhaustif, comme le sont généralement les discours à la grande messe annuelle des Nations Unies, celui du Chef du gouvernement au nom du Maroc devant la 77ème Assemblée générale de l’organisation internationale, a embrassé tous les sujets qui intéressent ou préoccupent le Maroc à commencer par le dossier du Sahara où Aziz Akhannouch s’est fait prévaloir d’une diplomatie marocaine sérieuse et réaliste qui met la  bonne foi d’Alger à l’épreuve. Réaffirmant la fermeté de Rabat dans sa lutte contre la traite des humains, rappelant aussi que l'égalité des genres au Royaume est un engagement royal, Aziz Akhannouch a également plaidé pour le développement des missions de maintien de la paix. Evoquant l’Afrique, un axe central de la diplomatie royale, il a souligné l’impérieuse nécessité d’une coopération internationale bénéfique aux pays africains, le continent étant celui qui paye le plus lourd tribut à la conjoncture économique née de l’actuelle crise géostratégique mondiale. Le Chef du gouvernement, traitant plus loin dans son discours des crises alimentaire et climatique, a rappelé que la moitié des terres arables sont en Afrique dont la moitié reste inexploitée et mis en avant, les efforts du Maroc pour assurer la sécurité alimentaire dans le cadre de la coopération Sud-Sud, et faire face à l'impact négatif de la crise climatique, particulièrement dans la continent africain. La conjoncture internationale requérant courage et objectivité, il a insisté sur ce que le multilatéralisme a de fondamental et de vertueux pour contenir les menaces qui pèsent sur le monde. Il a enfin mis en exergue le soutien constant du Maroc à la cause palestinienne et à la solution de deux Etats, de même que s’agissant de la Libye, il a indiqué que Rabat demeure convaincu que seuls les Libyens, loin des interférences étrangères, sont en mesure de résoudre leur crise. Voici les principaux chapitres du discours marocain.

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‘’Le multilatéralisme doit reposer sur l’interaction collective et le compromis, à l’heure où le monde vit au rythme de crises multiformes aux répercussions interconnectées.’’ (A Akhannouch devant l’AG de l’ONU)

Sahara : Une diplomatie marocaine sérieuse et réaliste

Nations Unies (New York) - Le Chef du gouvernement a réaffirmé, mardi à New York, l’engagement du Maroc à parvenir à une solution politique définitive au différend régional artificiel autour du Sahara, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie et dans le cadre de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Royaume.

"Le Royaume du Maroc réitère son engagement à parvenir à un règlement politique définitif au conflit régional artificiel autour du Sahara marocain, basée sur l'initiative marocaine d’autonomie, seule et unique solution à ce différend, et ce dans le cadre de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume", a souligné M. Akhannouch dans la déclaration au nom du Maroc à la 77è Assemblée générale de l’ONU.

Le Chef du gouvernement a rappelé que cette initiative “sérieuse et réaliste” jouit, depuis sa présentation en 2007, du soutien du Conseil de sécurité et de plus de 90 pays.

“Sur le terrain, les provinces du Sud vivent au rythme d’une dynamique de développement irréversible, dans le cadre du nouveau modèle de développement lancé par SM le Roi Mohammed VI en 2015”, a, par ailleurs, souligné M. Akhannouch, indiquant que les populations de la région participent pleinement à toutes les étapes de mise en œuvre de ce modèle ambitieux, à travers leurs représentants démocratiquement élus dans les Conseils des deux régions du Sahara marocain.

Il a, en outre, fait observer, que la participation agissante des populations du Sahara marocain dans tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle témoigne de leur attachement à l’intégrité territoriale du Maroc et à la marocanité du Sahara.

Le Chef du gouvernement a, de même, réitéré le plein soutien du Maroc, tel que souligné dans le discours du Roi Mohammed VI à l’occasion du 46è anniversaire de la Marche verte, aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel visant à relancer le processus des tables rondes dans le même format et avec les mêmes participants, en vue de parvenir à une solution politique réaliste et durable, basée sur le compromis, conformément aux résolutions des Conseil de sécurité, notamment la 2602.

La bonne foi d’Alger à l’épreuve

“La participation de l’Algérie, avec sérieux et bonne foi, au processus des tables rondes, au même titre que sa responsabilité avérée dans la création et le maintien de ce différend artificiel, est une condition sine qua non pour parvenir à un règlement définitif à cette question”, a affirmé M. Akhannouch.

Le Maroc a de nouveau fait part de sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire catastrophique et l’état de non-droit que vivent les populations des camps de Tindouf, a affirmé le Chef du gouvernement, soulignant que l’Algérie, en flagrante violation du droit humanitaire international, a cédé ses pouvoirs sur cette partie de son territoire à des milices séparatistes armées aux liens avérés et confirmés avec des réseaux terroristes dangereux dans la région du Sahel.

M. Akhannouch a réitéré l’appel du Maroc à l’adresse de la communauté internationale pour inciter l’Algérie à répondre aux appels du Conseil de sécurité lancés depuis 2011, pour permettre au Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés de procéder au recensement et à l’enregistrement de la population séquestrée dans les camps de Tindouf.

Fermeté dans sa lutte contre la traite des humains

Le Maroc continuera à faire preuve de fermeté dans ses efforts de lutte contre les réseaux de traite des êtres humains, a souligné Aziz Akhannouch.

Le Chef du gouvernement a indiqué que ces réseaux représentent une "menace grave" à la souveraineté et à la stabilité des pays, ainsi qu’à la sécurité des personnes.

Il a, par ailleurs, mis en exergue la poursuite par le Maroc du renforcement de la dynamique de gestion globale, solidaire et humaine de la question migratoire dans le cadre de la stratégie nationale d’immigration et d’asile, lancée par le Roi Mohammed VI en 2013.

Relevant l’impact direct des crises sécuritaires globales sur les mouvements migratoires dans le monde, le Chef du gouvernement a affirmé que le Maroc demeure attaché aux fondements du Pacte mondial des migrations sûres, ordonnées et régulières adopté à Marrakech en décembre 2018.

L'égalité des genres, un engagement royal

Le Maroc poursuit son action en faveur de la consolidation de l’égalité des genres, pilier d’une société équitable et démocratique, a affirmé à New York le Chef du gouvernement, A.

M. Akhannouch a rappelé que Souverain a donné une nouvelle impulsion au processus de consécration de l’égalité des genres, à travers la mise en œuvre globale des dispositions du Code de la famille.

Conscient de l’importance de la participation pleine et entière de la femme dans la prévention et le règlement des conflits, le Maroc a lancé le premier plan d’action nationale en faveur des femmes, de la paix et de la sécurité comme cadre politique global, et ce en application de la résolution 1325 du Conseil de sécurité, a encore rappelé le Chef du gouvernement.

M. Akhannouch a, en outre, indiqué que l’égalité entre les genres et la consolidation des droits de la femme et sa pleine participation dans la prise de décisions demeure une condition essentielle face aux défis actuels et futurs qui se posent à l’échelle mondiale.

Développer les missions de maintien de la paix

Évoquant les opérations de maintien de la paix, qui demeurent “l’une des réalisations importantes” de l’organisation internationale et reflètent son aptitude à fédérer les capacités, M. Akhannouch a insisté sur la nécessité d’œuvrer en faveur de leur développement et immunisation afin de garantir la sécurité des personnes qui y sont déployées.

M. Akhannouch a rappelé, dans ce cadre, que le Roi Mohammed VI a donné ses instructions, à l’occasion du 66è anniversaire de la création des Forces armées royales, pour la mise en place d’un centre marocain multidisciplinaire de maintien de la paix, avec pour mission de former et de soutenir les compétences nationales et étrangères, notamment sur le continent africain et ce, en partenariat avec les Nations Unies et certains pays amis, afin de promouvoir les principes de la sécurité et de la paix internationales.

Pour une coopération internationale bénéfique aux pays africains

Le Maroc appelle au renforcement d’une coopération internationale qui sert les pays d’Afrique, notamment à travers l’allégement de la dette et des initiatives de développement pour parer aux chocs économiques actuels et futurs, a indiqué le Chef du gouvernement dans ce chapitre de son discours devant l’assemblée générale de l’ONI.

M. Akhannouch a rappelé  que les visites successives du Roi Mohammed VI aux différents pays du continent attestent de cette conviction à la faveur du lancement de projets structurels de coopération et de partenariat destinés à consolider le développement durable, assurer la sécurité alimentaire et promouvoir le développement économique, dans un engagement ferme en faveur de la complémentarité interafricaine.

Le Chef du gouvernement a rappelé également la récente tenue au Maroc, sous le Haut patronage de Souverain de la 14è édition du Sommet d'affaires USA-Afrique, avec pour objectif de doper le flux des investissements vers les secteurs prioritaires pour les pays africains.

L’Afrique ou le plus lourd tribut

Dans sa déclaration au nom du Maroc, M. Akhannouch a fait remarquer que l’Afrique est le continent qui paye le plus lourd tribut à la conjoncture économique née de l’actuelle crise géostratégique mondiale, subissant de plein fouet le renchérissement des prix des denrées alimentaires et énergétiques.

Une telle situation met en péril les acquis de l’Afrique en matière de développement durable, a-t-il déploré, tout en estimant que le continent dispose des potentialités nécessaires pour transformer ces défis en opportunités compte tenu de ses ressources humaines et naturelles, outre les perspectives ouvertes grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Le Chef du gouvernement a conclu ce chapitre en citant le discours royal devant le 28è sommet de l’Union africaine, dans lequel le Souverain a déclaré : "Nous, peuples d’Afrique, avons les moyens et le génie ; et nous pouvons ensemble, réaliser les aspirations de nos peuples".

Les fondamentaux et vertus du multilatéralisme 

Aziz Akhannouch a par ailleurs réaffirmé la conviction du Maroc que le multilatéralisme doit reposer sur l’interaction collective et le compromis, à l’heure où le monde vit au rythme de crises multiformes aux répercussions interconnectées.

"Le Royaume du Maroc réaffirme sa conviction que le multilatéralisme repose principalement sur l’interaction collective et les approches renouvelées de compromis, tel que souligné par SM le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, dans Son discours devant la 59ème session de l’Assemblée générale de l’ONU", a encore souligné le Chef du gouvernement.

"Le Maroc réaffirme avec force son engagement constant de continuer à œuvrer, de concert avec vous, en faveur d'un renouveau concret du multilatéralisme, reposant sur la légalité internationale, la solidarité et l'équité dans les relations économiques et sociales, et, s'appuyant sur l'efficience et le dynamisme du système onusien dans l'accomplissement de sa mission", avait indiqué SM le Roi.

Après avoir rappelé que le monde est confronté, trois ans après le déclenchement de la pandémie du Covid-19, à une multitude de défis inextricables et de crises successives, M. Akhannouch a précisé que "ce qui entrave la gestion pertinente de ces crises n’est pas notre incapacité à en cerner les aspects et interactions, mais plutôt l’absence d’une volonté politique réelle et agissante".

"Le Système multilatéral traverse aujourd’hui une crise structurelle qui se décline en trois niveaux imbriqués", a-t-il ajouté, évoquant une crise des valeurs avec la régression du principe de coopération et de solidarité sur lequel l’ONU a été fondé; les divisions qui minent les institutions internationales; ainsi que la fragmentation de l’action multilatérale dans le cadre d’alliances étroites de circonstance qui ne cadrent pas avec la nature complexe des crises du monde d’aujourd’hui.

Une conjoncture requérant Courage et objectivité

Le Chef du gouvernement a expliqué que la conjoncture actuelle requiert "courage et objectivité" pour répondre aux questions franches et directes : à quel point voulons-nous que notre Organisation soit en mesure de mener les mutations stratégiques pour relever les défis majeurs de notre temps ou se contenter plutôt de la gestion des crises ? Et dans quelle mesure notre Organisation est encore capable de générer un consensus international et arriver à des solutions novatrices aux défis actuels et futurs ?

"Nous affirmons ici qu’il n’est pas objectif quiconque pense que ses propres moyens sont suffisants, à eux seuls, pour contenir ces défis. L’action multilatérale n’a jamais été un luxe, et les crises globales que nous vivons aujourd’hui en sont la preuve, et attestent que la sécurité et la prospérité des uns sont tributaires de la stabilité et le progrès des autres", a rappelé M. Akhannouch.

Face aux défis actuels, deux options s’imposent, du point de vue du Maroc, ou bien ignorer les crises auxquelles le monde est confronté de manière collective ou intensifier les efforts pour y faire face de manière efficace.

"Nos décisions collectives auront un impact décisif sur l’état actuel et l’avenir des générations présentes et futures", a assuré le Chef du gouvernement qui a fermé ce cette partie des messages du Royaume en soulignant que ‘’le Maroc, conformément à la vision clairvoyante de SM le Roi, continuera, comme il a toujours fait depuis son adhésion à l’ONU, à honorer ses engagements.’’

Soutien constant à la cause palestinienne

Le Chef du gouvernement a réaffirmé devant cette 77ème   l’Assemblée générale des Nations Unis, la position constante du Maroc en faveur de la question palestinienne, fondée sur la solution à deux États, ainsi que son engagement à poursuivre ses efforts en vue de favoriser un règlement pacifique en Libye.

M. Akhannouch a rappelé le message adressé par le Roi Mohammed VI à Mahmoud Abbas Abou Mazen, Président de l’État de Palestine, en date du 20 décembre 2020, dans lequel le Souverain a réitéré "la position constante du Royaume au sujet de la question palestinienne, fondée sur la solution à deux États, comme convenu internationalement, ainsi que l'attachement aux négociations entre les parties palestinienne et israélienne comme seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global à ce conflit".

En sa qualité de président du Comité Al-Qods, issu de l'Organisation de la coopération islamique, le Roi a réaffirmé que le Maroc ne ménagera aucun effort pour la préservation de l'identité historique et ancestrale de la ville sainte, en tant que terre de coexistence et de paix, de même qu'il continuera à défendre le statut spécial de la ville d'Al Qods Acharif et le respect de la liberté des rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, et de sauvegarder l’inviolabilité de la Mosquée Al-Aqsa.

L’engagement constant du Maroc à améliorer les conditions de vie des Palestiniens a conduit le Roi à mener une médiation qui a abouti à l'ouverture, sans interruption, du poste-frontière Allenby/Roi Hussein, reliant la Cisjordanie et la Jordanie, ce qui se reflétera positivement sur la vie des Palestiniens et aura des retombées bénéfiques sur le quotidien des Palestiniens et facilitera la circulation des personnes et des biens.

Seuls les Libyens sont en mesure de résoudre leur crise

Abordant la situation en Libye, le Chef du gouvernement a rappelé que partant de l’histoire et de la communauté du destin liant le Maroc à ce pays, et de la dynamique positive créée par l’accord de Skhirat et les pourparlers de Bouznika, le Royaume, conformément à la vision clairvoyante de SM le Roi, poursuit ses efforts en vue d’aider à parvenir à la résolution pacifique du conflit.

"Le Maroc demeure convaincu que la crise en Libye ne peut être réglée que par les Libyens eux-mêmes sans intervention ou agenda étranger", a-t-il indiqué, en rappelant que le Royaume se félicite de la nomination de M. Abdoulaye Bathily au poste de Représentant spécial pour la Libye et chef de la Mission d’appui de l’ONU dans ce pays, et exprime son entière disposition à coopérer à ses côtés afin de contribuer de manière effective aux efforts consentis pour que les parties libyennes parviennent au consensus nécessaire pour la tenue des élections législatives et présidentielles, en tant que seul moyen pour surmonter la situation actuelle.

La moitié des terres arables sont en Afrique

Abordant les crise alimentaires et climatiques, le Chef du gouvernement a mis en avant, les efforts du Maroc pour assurer la sécurité alimentaire dans le cadre de la coopération Sud-Sud, et faire face à l'impact négatif de la crise climatique, particulièrement en Afrique.

Dans son intervention, M. Akhannouch a souligné que le Royaume continue d’investir dans le secteur agricole pour qu’il soit en mesure de s’adapter au changement climatique, notamment à travers le renforcement de la coopération avec l’Afrique.

"Le continent africain dispose de près de la moitié des terres arables dans le monde qui ne sont pas encore exploitées", a-t-il relevé, notant que les perturbations mondiales auront un impact négatif sur les efforts déployés pour atteindre la sécurité alimentaire, si les pays ne parviennent pas à adapter leurs capacités à la nouvelle réalité.

Le Chef du gouvernement a rappelé que le Maroc continue de mettre en œuvre la stratégie “Generation Green”, conformément aux orientations du Roi Mohammed VI, au service de la réalisation de la sécurité alimentaire.

En droite ligne de la vision perspicace du Souverain, le Maroc n’a eu de cesse d’alerter sur l’impact négatif de la crise climatique sur l’Afrique, le continent qui en souffre le plus, a, par ailleurs affirmé M. Akhannouch.

"Le défi climatique appelle des solutions urgentes et le concours de toutes les parties prenantes, loin des déclarations d’intention", a-t-il souligné, en affirmant que tout échec à relever ce défi de manière “efficace et urgente” menace le processus de développement dans les différentes régions du monde et risque de favoriser la propagation de la famine et les déplacements.

Il incombe donc aux pays développés de mobiliser les ressources financières et les technologies nécessaires en faveur des pays africains pour qu’ils soient en mesure de faire face aux répercussions de ce défi mondial”.

La transition vers l’économie verte

Le Chef du gouvernement a rappelé également que le Maroc a décidé d’augmenter de 45,5% sa contribution nationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, notant que cet objectif fait partie d’une stratégie marocaine globale pour réaliser un développement à faible émission carbone d’ici 2050 en vue d’une transition vers une économie verte en adéquation avec les principes de la durabilité, qui sont le fondement du nouveau modèle de développement du Royaume.

Cette ambition incarne aussi la volonté du Maroc de poursuivre la mise en œuvre des engagements convenus lors du sommet africain qui s’était tenu à Marrakech en 2026, en marge de la Conférence des Parties à la Convention sur les Changements climatiques (COP22) sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, notamment en ce qui concerne le développement de la capacité d’adaptation du secteur agricole au changement climatique et l’utilisation accrue des énergies durables, a relevé M. Akhannouch.

 

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