La relecture de la « pax americana » de Roland C. Wagner (2005) m’a inspiré une balade dans la littérature de la guerre. Je partagerais avec vous cette balade, que j'ai effectuée avec l’assistance de l’IA,

en trois parties. Dans la première je visiterai les littératures Arabe, Française et l’Anglaise. Je réserverais la deuxième aux littératures Russe, Japonaise et Chinoise. Le troisième au Vietnam, à l’Iran et à l’Afrique du sud.

Dans sa fiction géopolitique, Wagner se situe dans la deuxième moitié du XXIe siècle. Dans les décennies antérieures, les relations n’ont pas été très cordiales entre les rives de l’Atlantique, les États-Unis ont décidé de priver de pétrole une bonne partie de la planète alors que la quantité d’or noir extraite a atteint son maximum  ...

Pax Americana est une réflexion-fiction sur le pétrole, la géopolitique, le pouvoir et l'avenir de l’humanité.

C’est donc dans cette ambiance globale de préparatifs et de menaces de guerre, et personnelle de cette relecture que j’ai opté pour cette balade.

Plus sérieusement, j’ai toujours pensé que dans le brouillard, il convient de revenir à la littérature pour mieux comprendre la façon d’agir des individus sinon des communautés. Ceci ne remet en cause ni Ibn Khaldoun ni Lénine et surtout pas Machiavel.

La guerre un thème récurrent dans toutes les littératures.

Dans la littérature arabe, en raison de la longue histoire de conflits dans la région, les écrivains arabes ont souvent traité de la guerre sous diverses formes, que ce soit dans des romans, des poèmes, des pièces de théâtre ou des essais. On retrouve des descriptions précises de la guerre dans des textes antéislamiques. Chaque tribu avait ses poètes qui décrivaient sa bravoure et ses faits de guerre.

Dans les temps modernes, la guerre d'indépendance de l'Algérie, la guerre Iran-Irak, la guerre civile libanaise et la guerre en Syrie sont quelques-uns des événements majeurs qui ont inspiré les écrivains arabes contemporains.

Dans les délicieux romans d’Amin Maalouf, tels que "Le Rocher de Tanios" et "Les Identités meurtrières", le thème de la guerre et de ses conséquences dévastatrices sur les individus et les communautés, rythment le récit. 

Le grand poète palestinien Mahmoud Darwich a également écrit sur la guerre et l'occupation de la Palestine. Son recueil «Mémoire pour oublier la guerre" évoque les souffrances des Palestiniens dans le contexte du conflit.

La guerre est également un thème important dans le théâtre arabe. La pièce "Jidar al-Qamar" (Mur de Lune) de l'auteur égyptien Tawfiq al-Hakim, raconte l'histoire d'un groupe de soldats égyptiens qui se retrouvent bloqués dans le désert lors de la guerre de 1948 contre l’entité sioniste. Il faut dire que la Nakba de 1948 et la défaite de 1967 ont beaucoup inspiré la littérature arabe du XX siècle.

La guerre a une place importante dans la littérature arabe, les écrivains arabes cherchant à exprimer les conséquences tragiques de la guerre sur les individus et les communautés.

Dans la littérature française, la guerre a été un sujet important depuis de nombreuses décennies. Elle a été abordée sous différents angles, que ce soit par des écrivains qui ont eux-mêmes vécu des conflits ou par des auteurs qui ont choisi de s'y intéresser pour des raisons personnelles ou littéraires. Les deux grandes guerres ont façonné cette littérature.

La Première Guerre mondiale a été une période particulièrement importante pour la littérature française. De nombreux écrivains ont participé au conflit, et leur expérience de la guerre a été profondément influente sur leur travail. Parmi les auteurs les plus célèbres de cette période, on peut citer Guillaume Apollinaire, qui a écrit "La Chanson du Mal-Aimé", ainsi que Louis-Ferdinand Céline, qui a utilisé sa propre expérience de la guerre pour écrire son célèbre roman "Voyage au bout de la nuit".

La Seconde Guerre mondiale a également été un sujet important pour les écrivains français. De nombreux auteurs ont écrit sur les horreurs de l'occupation nazie. Albert Camus, qui a écrit "La Peste" et "L'Étranger", et Jean-Paul Sartre, qui a écrit "Les Mots" et "Huis Clos". Antoine de Saint-Exupéry et Marguerite Duras, ont décrit leur expérience de la guerre en tant que membres de la Résistance. On peut même parler d’une littérature de la résistance.

Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre est restée un thème important dans la littérature française, mais les écrivains ont souvent choisi d'aborder le sujet de manière plus indirecte. Par exemple, Patrick Modiano, qui a remporté le Nobel de littérature en 2014, explore souvent les effets de la guerre sur la mémoire et l'identité.

La guerre est aussi un thème de prédilection de la littérature anglaise. Les écrivains qui ont exploré ses facettes à travers les siècles. A titre d’exemples :

"The Red Badge of Courage" de Stephen Crane - Un roman court mais puissant qui suit un jeune soldat américain pendant la guerre civile américaine. Le roman explore la peur et l'angoisse de la guerre…
"Birdsong" de Sebastian Faulks - Un roman qui décrit la vie d'un jeune soldat britannique pendant la Première Guerre mondiale. Il explore les horreurs de la guerre et les effets durables qu'elle peut avoir sur les individus.
"Catch-22" de Joseph Heller - Un roman satirique qui suit les aventures d'un groupe de soldats américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Le roman explore les absurdités de la guerre et la manière dont les individus peuvent être pris dans des situations qui les dépassent.

Si les écrivains Anglais ont exploré les thèmes de la guerre de différentes manières, on y trouve surtout des descriptions réalistes de la vie des soldats sur le front. Il s’agit surtout d’une exploration des conséquences psychologiques de la guerre sur les individus.