Le Conseil de l?Europe et l?Instance centrale de la pr?vention de la corruption du Maroc d?nonce dans un rapport, les carences de la fonction publique.
La corruption encore et toujours un fl?au au Maroc. Un rapport pr?liminaire ?tabli par le Conseil de l?Europe fustige le minist?re du Commerce ext?rieur. Bas? sur ??l??valuation des risques de corruption du Commerce ext?rieur marocain??, le compte rendu d?voile des carences dans la fonction publique. Il a ?t? r?alis? en accord avec l?Instance centrale de la pr?vention de la corruption du Maroc. Ce que pointe le Conseil de l?Europe est l?impact de la corruption sur l?image du Royaume aupr?s de ses investisseurs potentiels. ??La corruption est un probl?me pour la r?putation au niveau international. Concernant l?attraction des investissements ?trangers, elle accentue l?incertitude des investisseurs et entrave la comp?titivit? de l??conomie marocaine?. Car le minist?re du Commerce ext?rieur interagie directement avec les hommes d?affaires, il est le premier contact avec les investisseurs ?trangers susceptibles de s??tablir dans le pays.
La liste des risques de corruption envers le MCE est longue?: risques de mauvaise gestion, de favoritisme, de captation des politiques d?exportation par les diff?rents lobbies, de monopolisation des subventions ? l?exportation. Pour les experts europ?ens, les march?s publics et la gestion du personnel restent les principaux leviers de corruption. Ils proposent donc de cr?er un code de proc?dure administrative afin d?assurer la s?curit? juridique et la transparence. Ils souhaitent aussi que le syst?me de r?mun?ration des fonctionnaires soit moins opaque. Face ? ces r?probations, le ministre d?l?gu? charg? du commerce ext?rieur, Mohamed Abbou pr?f?re nuancer les r?sultats du rapport. ??Nous sommes conscients du risque de corruption sans que nul nous le rappelle??, a-t-il ass?n?, insistant sur les bons scores dans le dernier Doing Business.