économie
L’Afrique fait face aux défis agricoles à Agadir
La ville accueillera le sommet africain de l?agriculture le 30 octobre. Au menu: la coop?ration sud-sud, la disponibilit? des produits et l?exploration de nouveaux march?s
La ville d?Agadir s?appr?te ? accueillir, le 30 octobre, le Sommet africain de l?agriculture avec la participation de nombre d?acteurs ?conomiques, professionnels et intervenants institutionnels marocains et ?trangers. Selon les organisateurs cette rencontre abordera plusieurs th?matiques, dont le savoir-faire: l?expertise et la coop?ration, la collaboration Sud-Sud : opportunit?s et contraintes et la gestion des risques : packages financiers et logistique, en plus de rencontres B2B et d?un d?bat ouvert sur ??la Russie vs Afrique.??
Ce sommet, organis? en collaboration avec le minist?re de l?agriculture et de la p?che maritime sera l?occasion de d?battre des politiques de r?formes agricoles, du besoin de renforcer le d?veloppement du secteur via l?encouragement des investissements ainsi que du renforcement de la collaboration sud-sud. Les intervenants discuteront ?galement du r?le pr?pond?rant de l?agriculture dans l??conomie africaine. ??Forte de sa repr?sentation de pr?s de la moiti? dans l?activit? ?conomique du continent africain, l?agriculture ainsi que le commerce des produits cultiv?s est reconnu comme ?tant le principal levier du d?veloppement. Un secteur qui absorbe la quasi-totalit? des emplois en milieu rural, et qui reste, d?sormais tributaire des al?as climatiques ; d?une irr?gularit? de rendements partant d?un tissu de production dans la majorit? des fili?res bas? sur la petite production familiale, et d?un arsenal administratif cons?quent handicapant la logistique les exportations inter-pays du continent? souligne Mouhssine Aznague, directeur g?n?ral du Sommet.
Mouhssine Aznague souilgne ?galement les d?fis ? venir auxquels il faudra faire face, ?les pr?visions des dix ann?es ? venir parlent globalement d?une r?partition ?gale entre l?urbain et le rural en mati?re de population (50% population rurale ; 50% population des villes). Une organisation dudit secteur s?impose de facto en vue de combler cette exode par des bonnes pratiques efficaces afin de s?curiser l?alimentation et d?am?liorer davantage la disponibilit? des produits pour l?ensemble des fili?res (c?r?ales ; fruits et l?gumes ; agro-alimentaire ; production de viande ; ?) sur les march?s africains qui souffrent d?ores et d?j? des fluctuations de prix en comparaison avec les cours mondiaux des produits de base.??