Les chinois délocalisent au Maroc. Peut-on compter sur eux pour l'industrialisation ?

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Un premier pas sur la voie de la concr?tisation d'une action lanc?e par My Hafid Alami ? l'occasion de la pr?sentation du plan d'acc?l?ration industrielle visant ? attirer une partie de l'investissement chinois en Afrique et b?n?ficier de la d?localisation de dizaines de milliers d'emplois. D'autres pas sont attendus si certains lobby ne se dressent pas contre cette action.

Dans ce cadre un m?morandum d'entente relatif ? un investissement de 150 millions $ a ?t? sign? le 22 juillet ? Rabat par le ministre marocain de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'?conomie num?rique, My Hafid Alamy et le vice-pr?sident de Shangang Group, Qian Yong.

Selon les termes de cette entente, le groupe chinois Shandong Shangang, leader mondial dans la fabrication des produits en acier, consacre cet investissement ? l?installation d?une ?unit? de fabrication de structures et de pipelines en acier dans ?la zone franche de Tanger sur une superficie de 14 hectares.

La production de cette unit?, estim?e ? 250?000 tonnes annuellement, sera destin?e ? l'export vers l'Europe (70%)? et l'Afrique (30%). Elle devrait cr?er plus de 200 postes d'emplois directs au Maroc et favoriser le transfert de technologies.

L'industrie sid?rurgique au Maroc a besoin d'un nouveau souffle pour s'adapter, relever les nouveaux d?fis et r?pondre ? la demande potentielle. Le fait qu'elle n'est pas arriv?e ? r?pondre aux besoins de l'usine Renault-Nissan de Tanger et de ne pas pouvoir b?n?ficier d'un secteur montant prouve qu'elle a besoin de d?passer ses limites actuelles. Maroc Steel et Sonasid ont certainement besoin de mesures de protection contre le dumping, mais sans pour autant tomber dans un protectionnisme qui consacre la rente au d?triment d'un d?veloppement industriel capable de renforcer la comp?titivit? de l??conomie marocaine.

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