Le maintien des tarifs de l??lectricit? inchang? risque d?annuler l?impact positif des baisses des prix des carburants sur l??conomie et sur les revenus des m?nages. Le gouvernement a annonc? une nouvelle baisse des prix des carburants ? partir du 16 janvier 2015, r?percutant ainsi les baisses continues sur le march? international du prix du baril de p?trole et des carburants. Une grande partie des carburants consomm?s localement ?tant import?e. Ainsi le prix du gasoil, le carburant le plus utilis? par les moyens de transport au Maroc, est pass? ? 8,03 DHs le ?litre, celui de l?essence super ? 8,98 DHs le litre. S?agissant des autres carburants, le prix du ?Fuel n?2 ?baisse de ?343,12 DHs ?? 3.144,28 DHs ?la tonne, celui du Fuel n?2 ONE ?baisse de 343,11 DHS ? 2.942,74 DHs la tonne et le prix du Fuel sp?cial baisse de ?436,95 DHs ? 3654,30 DHs. Ces baisses successives des prix des carburants ne concernent pas que les automobilistes, mais toute l??conomie. La baisse du co?t des carburants, et des autres produits ?nerg?tiques index?s, doit avoir une influence non n?gligeable sur les co?ts de facteurs en g?n?ral et ?influer positivement sur les tr?soreries des entreprises, mais le maintien des tarifs de l??lectricit? inchang?, malgr? une chute des prix du Fuel n?2 ONE, du gaz naturel et du charbon, risque d?annuler l?impact positif des baisses des prix des carburants sur l??conomie et sur les revenus des m?nages. Doit-on payer le soleil et le vent plus cher que le p?trole?? Doit-on financer les d?ficits de l?ONEE par la contrainte et la coercition?? Le discours populiste du chef du gouvernement n?arriverait pas ? convaincre des citoyens, soumis ? des factures mal ?tablies et ne refl?tant pas les couts, de supporter l?insupportable sinon les r?formes dont il parle, jusqu?? l?abus verbal, demeurent illusoire, ne pouvant convaincre que la personne de Benkirane. L?annonce des prix des nouveaux prix des carburants au m?me rythme qu?avant, apr?s la d?compensation, comme si rien n?est chang? pose un probl?me de forme. La lib?ralisation des prix des carburants, tout en maintenant les pr?l?vements r?glementaires stables, devait aboutir ? un retrait pur et simple de l?Etat pour lancer le train de la concurrence, mais le gouvernement a choisi de maintenir un syst?me obsol?te jusqu?? fin novembre 2015. Ce maintien ne fait que retarder la restructuration du secteur de la distribution, ayant connu des op?rations de fusion-absorption auparavant et l?entr?e de nouveaux acteurs, dont SAMIR, mais ne peut pas la stopper. Le secteur s?achemine vers une concentration.