Le cabinet Oxford Business Group a rendu son rapport sur l'?conomie du Maroc concernant la derni?re d?cennie.
Apr?s une d?cennie de r?formes, le Maroc dispose de perspectives de croissance positives dans un contexte mondial de crise. C'est la principale conclusion de l'?dition 2014 du rapport pays concernant le Maroc, publi? par le cabinet Oxford Business Group (OBG) ? l'occasion du 10?me anniversaire de son implantation au Maroc.
Dans son ?tat des lieux, le cabinet d'intelligence ?conomique britannique salue les nombreuses politiques et strat?gies sectorielles de d?veloppement mises en place au Maroc. Les leviers de croissance ont ?t? efficaces et les strat?gies gouvernementales cibl?es ont permis d'attirer de nouvelles industries. Les indicateurs cl?s sont aux verts. Ainsi l'on peut constater l'essor du secteur de l'a?ronautique, le renforcement des liens avec l'Afrique de l'Ouest et les initiatives de formations professionnelles et techniques.
Selon Andrew Jeffreys, pr?sident du cabinet OBG, ??le Maroc a aujourd'hui de quoi acc?l?rer son d?veloppement ?conomique??. Et d'ajouter que ??le PIB a augment? de fa?on constante de 6% en moyenne par an au cours des dix derni?res ann?es, soutenu par la croissance de la productivit? et de la demande??. Jeffreys en a ?galement profit? pour louer ??les efforts visant ? corriger les d?s?quilibres budg?taires du pays, allant dans le sens de la tendance mondiale de l'investissement??. Il a consid?r? que ces atouts, ajout?s ? l'emplacement g?ographique du Maroc, offrent des perspectives prometteuses. D'autre part, la progression des exportations marocaines, l'impact des projets visant ? am?liorer l'attractivit? et la comp?titivit? du pays et la dynamique du secteur industriel et manufacturier constituent des fondamentaux solides pour la croissance du Royaume.
Seule nuance de gris au tableau, le niveau ?lev? d'exposition aux pressions exog?nes et aux d?ficits jumeaux (d?ficit public et d?ficit de la balance courante). Sur le plan du secteur bancaire, le Maroc doit aujourd'hui faire face ? la concurrence des autres pays africains. Mais l'expert garde confiance car ??le Maroc est le banquier privil?gi? de l'Afrique??.