OCP : Les prémices d’une reprise

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couv-FOSFAT? Des agr?gats financiers globalement en l?g?res hausses ? fin septembre 2014, capitalisant principalement sur l'?volution favorable des ventes de fertilisants. A fin Septembre, l'Office Ch?rifien des Phosphates (OCP) affiche un chiffre d'affaires consolid? de 3,74 milliards de dollars, en hausse de 2,7% comparativement ? une ann?e auparavant. Cette l?g?re reprise a profit? principalement de la bonne tenue des ventes des fertilisants (+45% sur le 3?me trimestre ? 1.3 millions de tonnes), att?nuant le repli de 5% ? 2,2 millions de tonnes de celles des phosphates brutes -roches- et de 25% ? 463.000 tonnes de celles de l'acide phosphorique sur le 3?me quart de cette ann?e. Par produit, le chiffre d'affaires social est g?n?r? ? fin septembre 2014 ? hauteur de 47,4% par les fertilisants, de 25,2% par la roche, de 18,8% par l'acide phosphorique et de 8,6% par les autres produits. Sur le seul 3?me trimestre 2014, les revenus progressent de 13,5% ? 1,3 milliards de dollars. La reprise avant 2015 Comme nous l?avions annonc?, le groupe OCP traverse une ann?e relativement difficile. Le fleuron de l?industrie marocaine fait face ? une baisse de r?gime due essentiellement ? la baisse des cours sur le march? international. Nous sommes loin des pics de 2011 (202 dollars la tonne). La tonne est pass?e de 185 en 2012 ? 164 dollars en 2013 pour se stabiliser ? quelques 110 dollars depuis juin dernier. Pour les analystes, le march? avait amorc? un cycle baissier depuis la fin de 2011. Cependant, la bonne nouvelle est que les experts s?attendent ? une reprise mais pas avant 2015. Parall?lement ? la baisse des cours ? l?international, un nouvel entrant devrait perturber le monopole de l?OCP. Il s?agit de l?industriel saoudien Ma?aden, qui a mis en 2013 sur le march? sa production. Les Saoudiens arrivent sur le march? des phosphates avec des arguments solides. L?un des intrants les plus importants dans l?industrie des phosphates est le gaz. Une ressource dont dispose largement ce nouvel op?rateur, contrairement au Maroc qui d?pend totalement des importations.

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