FUTUR.ES in Africa : la coopération Maroc-France par le biais des régions

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Ce 1er mars a eu lieu la première journée de « FUTUR.E.S in Africa », une démarche de promotions des échanges numériques entre l’Afrique et la France dans une dynamique de coopération régionale entre la région Casablanca-Settat et la région Ile-de-France

Le digital en Afrique

« FUTUR.ES in Africa » est un évènement visant à développer et relancer les échanges entre les « écosystèmes numériques » africains et français. La coopération maroco-française est mise en avant, l’évènement étant coorganisé par les régions Casablanca-Settat et Ile de France dans un processus faisant suite à la signature d’une convention de partenariat en 2016 entre les deux régions. Celle-ci vise à développer l’innovation digitale et en faire le fer de lance de la transformation des territoires, pour le bénéfice des citoyens et des entreprises de la région.

« FUTUR.ES » verra la présence notable de Mustapha Bakkoury, président de la région Casablanca-Settat, Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM et Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile-de-France.

Dans ce cadre, plus de 20 intervenants internationaux sont venus et viendront apporter leur science afin de partager leurs visions sur les enjeux de la transformation digitale. Les intervenant viennent notamment du Maroc, du Mali, du Niger, de France et bien d’autres pays.

Cet évènement a aussi comme projet de rapprocher les « écosystèmes » français et africains, toujours dans le cadre de l’innovation digitale, en accueillant et en encourageant des échanges entre plus de 30 start-ups du Maroc, d’Afrique francophone et anglophone et de la France.

Des panels pointus

Les thématiques abordées graviteront autour de trois sujets principaux : la santé, l’éducation et le territoire; avec de nombreux sujets plus ou moins pointus, articulés autour du sujet phare : le digital.

Nous avons pu assisterà plusieurs tables rondes autour du thème de la santé. Le futur de la « santé digitale » ou de la « e-santé » a pu ainsi être débattu. Le futur de l’e-santé n’étant pas la panacée, elle figure comme un moyen particulièrement efficace de réduction des couts et de temps. Cependant la recherche d’interconnectivité et d’intercommunication entre les acteurs de la santé représente l’enjeu majeur du défi de la « E-santé ». Comment épurer la scène des nombreux acteurs superficiels ? Comment coordonner les parties prenantes autant du gouvernement, des médecins et même de la société civile ? Ceux sont autant de questions que les intervenants ont mises en exergue.

 

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