Le groupe SENER, accompagné de ses experts et de ses partenaires marocains, s’est réuni dernièrement, lors d’un petit déjeuner de travail, autour de la thématique «stratégie gazière : enjeux et perspectives » à Casablanca

Cette réunion a rassemblé des décideurs publics et privés du secteur gazier, dont des représentants de Masen, EDF, Siemens, Akwa Group, parmi d’autres. Cette rencontre de travail fut introduite par Anas Raisuni, directeur général de SENER Maroc ainsi que par Mohamed Soulaimani, directeur des combustibles au sein du ministère de l’énergie, des mines et du développement durable.

Cette matinée de réflexion a permis d’échanger sur les prochains défis gaziers que devra relever le royaume et de débattre sur les meilleures solutions. Comme l’a rappelé Anas Raisuni, en 2021, le contrat du gazoduc actuel s’achèvera entre l’Algérie et l’Europe. Le Maroc ne dispose donc pas de temps suffisant pour construire une centrale onshore. « La solution qui semble intermédiaire et qui pourrait donner de la flexibilité dans un cadre plus souple, est le Floating Storage Regasification Unit(FSRU). Cette solution pourrait répondre aux besoins immédiats, tout en préparant la solution onshore qui répondra à la stratégie gazière dans le long terme »

Le ministère de l’énergie lors de cette rencontre, a appuyé son engagement dans le secteur gazier en présentant les grandes lignes directives du projet « Code Gazier ». Il comportera les activités de distribution, de stockage, d'importation, d'exportation et de regazéification, de transport et de commercialisation de gaz naturel, avec un coût global estimé à 4.6 milliards de dollars.

Plusieurs experts nationaux et internationaux ont partagé leurs expériences à l’échelle mondiale. En effet une étude de cas sur la centrale de regazéification de Gaz Naturel Liquide (GNL) de Dunkerque, France a été présentée dans le but de fournir des réponses adaptées au cas marocain.